Tempura

Tempura m’aura fait découvrir une nouvelle salle, où je n’avais encore jamais mis les pieds !

Je ne savais pas trop où Tempura voulait aller, mais le voyage en valait vraiment la peine. J’ai clairement été dépaysé, car en sortant de la salle j’ai vraiment eu la sensation d’être parti loin. Déjà, rien qu’au début, les plans sur la nourriture et la cuisine donnent trop envie de manger japonais.

L’héroïne, interprétée par NON, fait la force n°1 du film distribué par Art House Films. Elle est trop mignonne, simple et un peu bizarre, on s’attache instantanément à elle par son ultra naturel. Tout comme le crush, joué par Kento Hayashi, qui est tout aussi paumé que la protagoniste. Ce qui apporte un certain réalisme dans la romance. Ça change des relations habituelles clichées et idylliques.

Tempura est avant tout un joli film d’introspection, centré sur la solitude, avec quelques phases oniriques. Même si le ton est majoritairement léger, les instants d’émotions marquent profondément. On se focalise sur les questionnements quasi constants de Mitsuko. Qui l’amène à découvrir des réponses d’elle-même, mais aussi à travers son entourage.

Quelques passages paraissent assez kitchs dans la réalisation, tandis que d’autres apportent un surréalisme amusant et déroutant.