Gatsby Le Magnifique

Baz Luhrman m’avait déjà bien accroché avec Elvis, il me fallait découvrir Gatsby Le Magnifique.

Je retrouve le montage frénétique mais heureusement cela ne dure qu’un temps. La première partie est vraiment entraînante, notamment grâce au mood de Babylon, avec la démesure des années 20. Ainsi, on profite des grandeurs des soirées, du vieux New York, des costumes impressionnants.

Certes, mes décors du film font artificiels, lisses, car la plupart sont numériques. Néanmoins, ils ont un cachet, donc ça sonne volontaire plutôt que mal fait. D’autant qu’ils servent à plusieurs reprises à une mise en scène dynamique. Comme on peut voir de nombreuses bonnes idées de réalisation.

Au niveau du casting, ça fait plaisir de voir Tobey Maguire dans un role solide. Bien qu’à des moments il est moins présent, il reste tout de même le témoin de Gatsby Le Magnifique. Et en parlant de lui, Leonardo DiCaprio est vraiment impeccable, un rôle parfait. Je suis par ailleurs très content d’avoir enfin vu voir le meme dans son contexte. On notera également les présences captivantes de Carey Mulligan, Elizabeth Debicki, Joel Edgerton et Jason Clarke (bien que ce dernier soit peu présent mais très important)

Aussi, j’ai adoré les musiques modernes en décalage avec l’époque, ça matche de ouf. Entre Jay-Z (dont le générique de fin le présente comme producteur) et Lana Del Rey, en passant par Amy Winehouse, on célèbre la fête luxueuse avec du bon son.

Pour le coup, la deuxième partie du film m’a moins passionné, car elle semble plus plus terre-à-terre. Mais cela se rattrape avec la fin, qui se relève plus percutante que je pensais. D’autant qu’elle apporte plein de sens philosophiques et questionne. En plus des différents sujets que la trame aborde tout du long, comme l’inégalité des classes sociales ou de l’amitié.