Rogue One : A Star Wars Story

Le premier spin-off de la saga débarque en salle, avec Star Wars Rogue One, que j’ai vu en Grand Large 3D !

Comme il s’agit d’un spin-off, Star Wars Rogue One est clairement un épisode dont on peut se passer pour comprendre l’histoire principale des Skywalker. Notamment car on sait déjà comment ça finit dans Un Nouvel Espoir. Ce film se concentre vraiment sur le comment plutôt que le pourquoi. Et c’est plutôt réussi.

Une bonne partie du film est assez convenue, parfois avec 2-3 raccourcis scénaristiques (genre, c’est la magie du cinéma). J’avais même l’impression d’avoir déjà vu cet avancement (les rencontres des différents protagonistes sont assez classiques) avec quand même quelques surprises. Néanmoins, le véritable intérêt du film réside dans sa dernière phase. Gareth Edwards réussit à poser quelques nouveautés dans un énième combat spatial. Aussi bien du côté vaisseau que du côté soldats.

Ensuite, le fan-service un peu abusif dans le VII est bien moins présent et se dose très bien. Il s’agit vraiment de clins d’œil cette fois. Tout comme l’humour que j’ai trouvé subtile (une blague sur un aveugle m’a fait tout le film sérieux !). Car, bien qu’il intervienne quand on s’y attend pas, il ne casser jamais l’action.

Concernant les personnages, j’avais peur que le robot K-2S0 remplace un certain C3PO. Heureusement, il est singulier et se démarque. Il est même mon personnage préféré de cet épisode ! Pour le Capitaine Cassian, il m’a surpris car la bande annonce l’annonçait sans réel charisme et sans aplomb, ce qui n’est pas le cas : il est plutôt sombre et déterminé. Les échanges avec Jyn et l’évolution de leur relation sont très bien joués.

Quant à cette dernière, qu’interprète Felicity Jones, elle reste dans la lignée des héroïne d’action, sans pour autant révolutionner le genre. En revanche, j’ai apprécié l’ajout de plus de pilotes féminins à bord des X-Wings. D’ailleurs, le grain des plans en cockpit faisait vraiment penser aux anciens épisodes, comme s’ils avaient repris des rushs.

Un peu déçu de Mads Mikkelsen car il n’apparaît pas beaucoup à l’écran. Donc il ne peut pas se permettre de montrer tout son potentiel. De plus, pour répondre à ma question sur Forest Whitaker dans mon article sur Premier Contact , il n’est pas non plus très présent mais a un rôle assez différent. Puisqu’il s’agit ici d’un militaire extrémiste en déclin plutôt convaincant.

Enfin, j’ai trouvé les effets spéciaux très réussis. Déjà, on garde le rapport de taille avec le gigantisme des bâtiments de guerre ou encore la qualité de rendu de certains personnages numériques. De plus, j’ai un gros coup de cœur pour les immenses destructions, qui m’impressionnent vraiment. Le Grand Large 3D et le Dolby 7.1 ont bien rempli leur mission !