Personal Shopper

Parce qu’il n’y a pas que Star Wars cette semaine, mais aussi des films un peu indépendants chelous, comme Personal Shopper. Des films à qui il faut laisser leur chance aussi. C’est l’occasion de tester le Pathé La Villette !

Personal Shopper est planant. On n’est pas loin d’un film contemplatif car il n’y a pas toujours de dialogues. On montre les images telles quelles.

Déjà j’ai été très content d’y voir Kristen Stewart car son personnage dégage quelque chose qui me plaît. J’aime sa dégaine, sa façon d’agir, qui n’est pas dans le paraître. Plutôt créatrice et passionnée, le contraire de sa boss. D’autant que l’actrice a fait du chemin depuis Twilight, j’en avais déjà parlé dans American Ultra.

Le film est assez lent et dure en longueur parfois sans réellement comprendre pourquoi. Néanmoins, des images sont très belles, notamment avec un choix de lumière très intéressant. Notamment comme dans la grande maison abandonnée, lorsque Maureen cherche son frère durant la nuit.

Aussi, pendant un temps, la façon dont on peut suivre ce qu’il se passe sur l’écran de son téléphone est très immersive. Par contre au bout d’un moment, j’ai l’impression que ça n’avance pas des masses.

Heureusement pendant les longueurs, le jeu de Kristen tient le coup (d’ailleurs il n’y a quasiment qu’elle dans le film, avec sa belle-sœur). J’avais peur qu’elle fasse la blasée tout du long mais arrive à surprendre et son personnage n’est pas bête.

Déjà des films qui mêlent anglais et français j’aime bien. Mais qu’en plus qu’ils me fassent reconnaître des endroits de Paris ET de Londres, j’étais comblé.

Personal Shopper dose bien les parties fantastiques étaient et les intègre bien. Bien que des questions restent en suspens pas mal de temps.