

Vesper Chronicles
Mon avis rapide
Avec son univers ambitieux et original, Vesper Chronicles aurait pu être un film de SF indé incroyable. Visuellement, l’utilisation d’un mélange d’effets numériques et pratiques fonctionne à merveille. La direction artistique offre un monde avec beaucoup de potentiel et d’identité. Seulement voilà, ça coince au niveau de la narration pour moi. Je n’arrive pas à comprendre ce que l’intrigue veut me raconter, sans être suffisamment contemplative pour justifier autant de longueurs. Un pari risqué, qui a au moins le mérite d’avoir essayer de proposer une ambiance intéressante.
Ma note

Visionnage
Sorti le 17/08/2022
Vu le 01/09/2022
Titre : Vesper Chronicles (Vesper)
Réalisation : Bruno Samper, Kristina Buozyte
Scénario : Brian Clarke, Bruno Samper, Kristina Buozyte
Casting principal
Compagnies
Compagnies : 10.80 FILMS, Condor Distribution, Natrix Natrix, Rumble Fish
Synopsis
Dans un futur lointain où plus rien ne pousse, certains humains vivent dans des citadelles coupées du monde, tandis que les autres survivent dans la nature hostile. Parmi eux, une jeune adolescente, Vesper, s’occupe de son père paralysé, dont la conscience continue de s’exprimer à travers un drone. Jusqu’au jour où, après qu’un vaisseau se soit écrasé dans la forêt, la bio-hackeuse va s’occuper d’une mystérieuse passagère. Cette rencontre va lui donner de l’espoir pour améliorer son avenir…
- Modifié le 30/01/2025
Vesper Chronicles n’étant déjà (quasiment) plus dans les Pathé-Gaumont, je suis obligé d’aller à l’UGC des Halles. Est-ce que le déplacement valait le coup ?
Ce qui m’a le plus frappé dans Vesper Chronicles (et ce dès la bande-annonce), c’est qu’il a le mérite d’être original. En effet, ce film de SF indé fonctionne visuellement, en utilisant avec parcimonie les effets numériques, que je trouve réussis. De même, les effets pratiques ajoutent un certain cachet à l’ambiance, renforçant l’atmosphère déjà très organique. À propos, attendez-vous à des scènes plutôt graphiques par moment.
Ensuite, s’ajoute à cela les enfants qui ont tous un visage vraiment atypique, accentuant l’étrangeté de ce monde. D’ailleurs, concernant les personnages, je tiens à souligner la présence d’Eddie Marsan. Il est le plus captivant de tous les humains de Vesper Chronicles, grâce notamment à ses expressions ambigües et glaçantes de manipulateur. En tout cas, gros coup de cœur pour les étranges femmes encapuchonnées, dont j’aurai aimé qu’elles soient plus présentes dans l’histoire.
Cependant, je n’arrive pas vraiment à déterminer ce que l’intrigue veut faire ses personnages. Malgré un univers avec beaucoup de potentiel, les enjeux flous restent durs à comprendre. En fait, le film parait très long sans être suffisamment contemplatif pour justifier la longueur. Les actions restent majoritairement factuelles, avec des scènes qui traînent en longueur pour rien.