Roqya
- Modifié le 19/06/2024
Petite projo presse au Club 13 pour Roqya !
Synopsis de Roqya
Nour base son business sur des pratiques occultes, pour soigner les gens. Cependant, après un incident avec une de ses connaissances, elle va se faire accuser de sorcellerie. Une traque dans la cité va alors commencer…
Roqya (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Roqya
Roqya ne m’a hélas pas emballé, malgré un sujet original traité de façon inédite. Je ne sais pas où ça veut aller, parfois on frôle la caricature. De plus, la mise en scène ne semble pas vraiment dans le camp de l’héroïne. En tout cas, on pourra retenir quelques scènes impressionnantes. Ainsi que le jeu de Golshifteh Farahani et le potentiel dramatique de Jérémy Ferrari.
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Mon avis détaillé sur Roqya
Pour la projection presse de Roqya, j’ai dû retourner aux Champs-Élysées pour 10h, au lendemain de l’avant-première de The Fall Guy. Et le pire, c’est qu’une fois sur place, la séance a été décalée à 13h. Je me suis donc balader dans Paris, histoire de “perdre” du temps. J’espérais au moins que le film valait le coup… Et hélas, ça n’a pas été le cas.
De prime à bord, le thème de la chasse aux sorcières, qui plus est dans un contexte de vie en cité et à travers les réseaux sociaux, a au moins le mérite d’être original. D’autant que cette traque est le nerf du film et les passages de spiritisme dans une ambiance médical m’a amusé (un peu comme dans Holy Emy, mais en plus poussé). D’où le long-métrage tire son nom d’ailleurs. On a aussi une légère vibe Vermines au début, avec les animaux exotiques, bien que ça ne serve qu’à de rares moments.
Néanmoins, Roqya reste assez incompréhensible, car je ne saisi pas le propos qu’il veut raconter. Par exemple, la mise en scène ne se met pas spécialement dans le camp de l’héroïne. Des personnages annexes retournent leur veste de façon improbable. De plus, on frôle parfois la caricature, avec des traits exagérés, ce qui casse l’aspect sérieux. Par exemple, le gamin qu’interprète Amine Zariouhi s’improvise graphiste et motion designer. D’autres éléments aux premiers abords semblent importants, mais pourtant n’ont pas d’impact sur la suite (un accident de la route par exemple).
Au niveau du casting, on ne passera pas à côté de la performance impressionnante de Golshifteh Farahani. C’est d’ailleurs souvent grâce à elle que le film propose quelques fulgurances. À travers des scènes très intenses, limite angoissantes. Aussi, je ne m’attendais à pas à voir Jérémy Ferrari dans un premier rôle aussi sérieux, qui aurait mérité plus de place dans l’intrigue. Il a clairement du potentiel, même si son personnage ne semble pas spécialement travaillé.
En tout cas, si le sujet de la sorcellerie chez les femmes vous intéresse, regardez plutôt She Will ou Suspiria.
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