American Ultra

American Ultra, c’est drôle, c’est violent et l’histoire bien ficelée ! En effet, c’est un savoureux mélange de Kick-Ass et de Kingsman, pour l’efficacité des combats, tant par les chorégraphies que par la réalisation. D’ailleurs, le début est très bien rythmé par l’entrecoupement entre la routine du couple et les affaires à la CIA.

C’est le genre de film qui marche, grâce à la montée de la tension d’évènement en évènement. La situation qui dégénère assez vite et les révélations arrivent au compte-goutte. De plus, viennent s’ajouter partiellement deux, trois phrases anticlichés, que j’aime beaucoup. Dans le sens où la scène a déjà été vu dans d’autres films, mais qu’ils parodient au dernier moment. L’idée principale est intéressante car elle permet de remettre un peu en question la notion d’humanité.

Avec American Ultra, Kristen Stewart sort enfin de son rôle de Bella dans Twilight, en devenant une junkie aux cheveux rouges et qui prend des décisions. L’association avec Jesse Einsenberg fonctionne très bien, lui étant le mec un peu paumé et qui réfléchit lentement.