Pompo The Cinephile

Tout d’abord, sachez que j’ai visionné Pompo The Cinephile dans une séance complètement seul, au Pathé la Villette. Pour le coup, seul un vigile est passé à un moment. Et à la fin deux agents du cinéma attendaient mon départ. L’un d’entre eux m’a même demandé si j’avais apprécié le film.

Et justement, ce dernier est très fun et assez drôle, malgré quelques coups de mous par endroit. Il propose notamment beaucoup de transitions cool et pas mal d’envolées abstraites. Par exemple, c’est bien la première fois que je vois l’activité de montage vidéo sous forme de shonen. De même, les musiques sont très entraînantes.

Ensuite, Pompo The Cinephile explore toutes les étapes d’un long-métrage. De l’écriture à la production, en passant par le tournage, le montage et même le financement. Il rend hommage au genres pour le divertissement, mais aussi au rôle de ce cinéma. Une véritable lettre d’amour, à l’instar d’un Babylon par exemple, au 7e art.

Dans le détail, on peut remarquer qu’une floppée de marques sont parodiées, avec le préfix “nya” ou “nyan”. Par ailleurs, un des personnages ressemble fortement à Félix de la série Miraculous, je trouve. Aussi, j’ai été assez surpris de voir du “fan-service” japonais dans ce film. Les fans d’animés savent de quoi il s’agit…

En tout cas, marrant que le titre Pompo The Cinephile ne raconte pas forcément l’histoire de cette fille. En effet, on est plus centré sur Gene Fini, le jeune cinéaste. D’ailleurs, tout aussi amusant d’avoir créé un personnage avec des cernes.