Nosferatu
- Modifié le 29/12/2024
Grâce à l’avant-première pour le vendredi frissons, je peux voir Nosferatu avant de partir en congés !
Synopsis de Nosferatu
Une jeune femme, alors que son mari doit partir en affaire, sent de nouveau la présence d’un être démoniaque et assoiffé de sang…
Nosferatu (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Nosferatu
Je savais que l’ambiance gothique à l’ancienne allait être de la partie. Mais hélas, je ne suis pas rentré dans l’univers de ce Nosferatu. La lenteur lancinante du rythme m’a provoqué un terrible ennui assez tôt. Ce qui m’a fait décrocher du moindre élément qui pouvait devenir captivant. Pourtant, la superbe réalisation et qualité visuelle m’ont juste fait regretter de ne pas être allé le voir en Onyx LED.
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Mon avis détaillé sur Nosferatu
Je n’ai pas vu le Nosferatu de 1922, qui est repassé en salles il y a quelques temps. Je ne savais donc pas à quoi m’attendre dans cette version 2024.
Malheureusement, je n’ai pas réussi à rentrer dedans, ce qui m’a provoqué rapidement un terrible ennui. D’autant qu’une fois que c’est là, impossible de ne pas trouver le reste presque ridicule. Par exemple, beaucoup de scènes m’ont ainsi paru bizarres pour être bizarres. Je n’ai pas ressenti d’angoisse particulière. En la quasi absence de jumpscares, ce qui est un bon point pour moi, on sent l’horreur gothique à l’ancienne.
Ce qui explique que le film est d’une lenteur atroce. Sans doute que cela respecte l’atmosphère de l’original. Mais le vampire qui parle ultra lentement, ça a fini par m’agacer… J’admets en tout cas que c’était astucieux de mixer des éléments de Nosferatu avec ceux de Dracula (notamment une partie qu’on peut retrouver dans Le Dernier Voyage de Demeter).
Bien que l’histoire soit simple quand on la résume après coup, je ne comprenais pas tout, car elle s’étire sur plus de 2 heures. Donc parfois des informations de remplissage s’entremêlent. Alors certes, on prend le temps de développer les personnages. Mais quand on n’est pas dedans, ça ne prend pas.
En fait, j’ai l’impression que j’adhère à Robert Eggers qu’une fois sur deux. Découvert avec Lighthouse qui était plutôt cool (sauf la fin), alors que The Witch était passable (découvert cette année sur Netflix). Ou encore The Northman que j’ai trouvé excellent tandis que Nosferatu m’a plombé.
Après, ce n’est que de l’ennui. Puisque je reconnais qu’au niveau de la réalisation, il y a toujours autant de taff. J’ai notamment décelé quelques plans vraiment fous. Ou des séquences longues sans coupe, dans lesquelles il se passe beaucoup de choses. De plus, la photographie et les cadrages sont toujours aussi artistiques. D’ailleurs, je regrette tellement de ne pas avoir choisi l’Onyx LED. Le contraste des couleurs et la puissance des noirs auraient été incroyables. Mais bon, pour le moment, j’ai la flemme de retourner le voir.
En tout cas, très marrant de retrouver Aaron Taylor-Johnson, que j’avais vu en Kraven quelques jours plus tôt. Ou bien Nicolas Hoult, une nouvelle fois en proie à la panique, après son rôle de juré le mois précédent. Mais encore Emma Corrin avec des cheveux, quand elle n’est pas Cassandra Nova.
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