Alien La Résurrection

Pour l’anecdote, Alien la Résurrection est le premier film d’horreur que j’ai vu, très jeune. C’était malgré moi, car c’était d’autres personnes qui le regardaient à côté. Des années après (bien que je l’ai revu en DVD), je le visionne en présence de son réalisateur, Jean-Pierre Jeunet. Je n’aurai jamais cru. Je vous en parle plus en détails dans mon article sur la séance ici.

Rien qu’avec le générique d’introduction, j’ai redécouvert qu’il y avait Winona Ryder et que Joss Whedon s’était chargé du scénario. Après, contrairement au Flic de Beverly Hills, j’avais quand même quelques brides de souvenir. Car je l’avais revu il y a quelques années avant Prometheus.

Pour le coup, j’ai eu du mal à bien comprendre l’histoire au début, avec les mercenaires. Mais je mets ça sur le compte de la fatigue, car je sortais d’une journée au Paris Fan Festival. Où j’y ai d’ailleurs vu une tête de Xenomorphe provenant justement de cet opus en particulier. Grâce au Musée du Cinéma et du Miniature, qui possède notamment la Reine Alien.

En tout cas, Alien La Résurrection propose une vraie vision artistique, avec une réalisation fun et quelques petites blagues amusantes, qui ne cassent pas du tout le rythme.

J’ai été impressionné par Sigourney Weaver, qui n’a pas vraiment changée physiquement depuis. Ici, sa relation avec l’Alien marche bien. À contrario où certains autres personnages ne sont pas beaucoup présents. Ce qui rend leur disparition pas très impactante.

Mais globalement, le film propose de bonnes idées de mise en scène. Et je trouve que ça manque les grosses franchises de films avec une vraie patte.

De plus, il s’inscrit dans une période que j’apprécie, celle de la fin des années 90 et 2000. Là où les effets pratiques et numériques s’entre-mêlent. Certes, pas toujours de façon subtile, mais au moins, le CGI servait seulement quand on en avait vraiment besoin.