Mad Max: Fury Road

Pour ce qui est de l’histoire et de la bible graphique de Mad Max Fury Road, ils ont pris le meilleur du 2 et du 3. Le scénario simple, agrémenté de rebondissement, nous délivre un message chargé de sens. De plus, l’univers est très bien respecté, on reconnait l’identité visuelle de la saga.

Concernant le casting, on a du lourd avec Tom Hardy, qui reprend avec brio le rôle de Mel Gibson. À savoir les mêmes regards, les mêmes comportements, les mêmes punch line. Suivi de près par la méconnaissables mais terriblement douée Charlize Theron. Son talent est remarquable, de par le fait qu’on est très loin de ses pubs Dior ou de Prometheus. Elle est suivie de près par Nicholas Hoult (Le Fauve des X-Men : First Class et Days Of Futur Past) Le film se permet un petit clin d’œil et hommage au premier opus, avec le même Hugh Keays-Byme.

Sinon globalement, pour l’aspect général de Mad Max Fury Road, j’ai rarement vu un film aussi intense. On est tenu en haleine dès le début, jusqu’à au moins la moitié du métrage ! La réalisation (notamment avec la scène dans laquelle Max essaye d’échapper à ses bourreaux) et le jeu des acteurs, nous montrent réellement un monde fou. Cette folie renvoie au « Mad » du titre, qu’on a déjà pu remarquer dans le deuxième épisode. Mais avec la technologie de 2015 (dont l’Imax 3D), on a enfin la dimension que doit avoir cette licence. Je crois que c’est son chaînon manquant car on retrouve pas mal d’ingrédients des anciens. Mais les effets spéciaux actuels ajoutent beaucoup de spectacle et de grandeur à l’univers de la série.

Pour ceux qui n’auraient pas vu les précédents volets, je leur conseille de les voir avant ce 4^e opus. En soit, il est à mi-chemin entre le remake du 2 et la suite, un peu comme Predators). Puisque après cette claque, ils auraient du mal à se remettre en version années 80.