L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval
- Modifié le 12/10/2023
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Synopsis de L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval
Dans la Drôme du 19e siècle, Joseph Ferdinand Cheval est un postier atypique. Il passe ses journées à marcher pour distribuer le courrier. Sur la route, il fait la rencontre de Philomène, avec qui il va avoir plus tard Alice. Joseph n’étant pas très à l’aise avec les enfants, il va alors avoir l’idée de construire un Palais Idéal à sa fille, entièrement seul et sans aucune compétence préalable à la maçonnerie…
L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval
D’un point de vue global, le film fait le minimum légal, c’est hyper scolaire voir amateur. Néanmoins, je retiens la réussite de l’élément principal, à savoir l’incroyable histoire du facteur Cheval, dans le sens littéral. Grâce à Jacques Gamblin, les magnifiques décors de la Drôme et la construction explicite du Palais Idéal, j’ai eu beaucoup d’attachement à ce personnage étonnant, qui a pourtant bel et bien existé, qui permet de finir sur une note positive.
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Mon avis détaillé sur L’Incroyable Histoire du Facteur Cheval
Je ne sais pas si c’est parce que j’ai l’habitude de voir des films américains mais j’ai trouvé que globalement, c’était beaucoup trop neutre.
Les scènes se suivent sans prévenir. C’est une très belle fresque, mais racontée de façon hyper découpée. Il se passe ça, puis ça, puis ça, etc… Les ellipses temporelles sont surprenantes et on ne peut pas les anticiper, car le temps dans l’histoire est aléatoire.
Les dialogues sont d’une banalité affligeante. Il n’y a aucun enrobage, les phrases sont ultra génériques, alors combinées avec le langage de l’époque, le manque d’expressions faciales de la majorité des comédiens et des cadrages qui font le minimum, j’ai l’impression de regarder une vidéo libre de droit, voir une reconstitution sur France TV.
Après, Jacques Gamblin reste incroyable et c’était très intéressant de le voir en un personnage autiste, à une époque qui ne pouvait pas le comprendre. Pour le coup, le manque d’émotion sur son visage et dans ses mouvements collent avec la personnalité du facteur donc c’est le seul avec qui j’avais, paradoxalement, de l’empathie.
De plus, la narration se concentre vraiment sur la construction du palais et niveau effet spéciaux, il y a l’air d’avoir du taff, car je n’arrive pas à m’expliquer comment ils ont tourné les scènes quand le bâtiment prend forme au milieu de nulle part. Très curieux de regarder le making of.
Enfin, la dernière séquence est très jolie. La fin m’a laissé ému quelques instants. Ce qui indique que l’histoire de ce facteur différent est vraiment attachante.
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