Le Faucon

Le plus drôle dans Le Faucon, ça reste le duo principal, constitué de sosies. Francis Huster ressemble à Manuel Vals, tandis que le méchant, incarné par Guy Pannequin, ressemble à Alan Rickman. Une fois qu’on a repéré ça, impossible de s’en défaire.

Aussi, jusqu’après la scène de l’hôpital, on n’entend pas beaucoup le héros. Soit le film comporte un problème de son, soit l’acteur ne parle juste pas assez fort. Ce qui rend la scène d’exposition inutile.

D’ailleurs, je parle de héros, mais le protagoniste parait insupportable tout du long. Il parle et agit mal avec tous ceux et celles qu’il rencontre. Un point amusant concerne son attraction quasi maladive pour les burgers (d’où cet élément récurrent sur l’affiche de La Nuit Nanarland 6)

Ensuite, aussi improbable que l’aspect visuel des courses-poursuites, j’admets que Le Faucon propose de rares moments avec une photographie de bonne qualité. C’est assez troublant, d’autant que je n’arrive pas à comprendre la raison narrative. En effet, on finit par se rendre compte que la traque du braqueur n’a aucun rapport avec l’introduction. Tout comme les musiques, qui n’arrivent jamais à s’accorder avec l’action.

Heureusement, le film regorge de caméo d’acteur français et d’actrices françaises, à leur début et donc jeunes. J’ai ainsi pu déceler Vincent Lindon, Isabelle Naty, Agnès Jaoui, Maurice Lamy et même Michel Boujenah.

Enfin, on visite un Paris des années 80, donc on retrouve avec nostalgie plusieurs lieux qui ont bien changé depuis. Comme notamment le musée du Cinéma, qui se situait place du Trocadéro et qu’on peut voir pendant toute une séquence. Bref, très content d’avoir vu un Nanar français !