Les Bad Guys

Et si les bad guys devenaient des good guys ?

Tout d’abord, la direction artistique des Bad Guys m’avait déjà tapé dans l’œil lors des bandes-annonces. On sent que Spider-Man : New Generation a démocratisé l’ajout de 2D sur de la 3D. L’animation est orientée très cartoon, avec en même temps les expressions faciales arrivent à transmettre des émotions subtiles.

Ensuite, au-delà de l’aspect visuel réussi, je trouve que le découpage dose bien l’énergie. Après un Baby Boss 2 à 100 à l’heure tout du long, ça fait du bien de regarder un film qui sait se calmer quand il faut. Ce qui entraîne un très bon rythme, comme notamment les scènes de course-poursuite bien énervées.

Les Bad Guys a de bons gags, ce qui le rend plutôt drôle. Il s’accompagne de belles thématiques, sur les préjugés, ainsi que faire le bien ou le mal. Je ne connais pas le degré de fidélité par rapport aux livres originaux, d’Aaron Babley. On retrouve cependant certains éléments prévisibles. De plus, le scénario bâcle quelques passages.

Enfin, même si la VF aurait bien fait le taff, j’aime beaucoup la VO. On ne sait plus où donner de la tête (ou plutôt des oreilles) entre Sam Rockwell, Zazie Beetz, Craig Robinson ou encore Akwafina. On reconnaît notamment bien l’attitude de cette dernière en Mlle Tarentule (oui, on ne s’embête pas trop avec les noms par ici). Mais ma préférée sera toujours la distincte voix anglaise de Richard Ayoade. Elle matche tellement avec le Professeur Marmelade.