

Le Prince Oublié
Mon avis rapide
Une histoire classique, qui se force par moment. Elle flirte avec l’incohérence, le prévisible, voire la facilité scénaristique. Même si l’univers féerique impressionne, les passages mollassons gâchent les personnages.
Ma note

Visionnage
Sorti le 12/02/2020
Vu le 13/02/2020
Casting principal
Compagnies
Compagnies : Pathé Films, Prelude Pictures, STUDIOCANAL, TF1 Films Production
Synopsis
Djibi est le père comblé de sa fille chérie Sophia, avec qui il partage de bons moments. À l’heure d’aller se coucher, le papa se transforme en Prince, la fille en princesse et tous deux vivent d’incroyables histoires. Mais les années passent, Sophia rentre au collège et le temps des histoires semble révolu. Que vont devenir Le Prince et tous ces personnages si les histoires s’annulent soir après soir ?
- Modifié le 30/01/2025
Michel Hazanavicius revient dans un conte poétique avec un sacré budget effet spéciaux !
Globalement, le thème reste intéressant, même si on l’a déjà visité trop souvent. J’ai trouvé la relation père-fille amusante, mais avec des conflits un peu forcés.
Le parallèle entre la vie réelle et les contes paraissent de temps en temps incohérents. En tout cas, ils ont mis le paquet niveau richesse de l’univers imaginaire. Une multitude de personnages, de toutes formes, le rend très fascinant. Pour cela, ils ont grave monté en niveau en effets spéciaux made in France.
J’ai été surpris de la mollesse de pas mal de dialogues, qui sonnent fades et un peu inutiles.
Au niveau du casting, on retrouve des acteurs qui ont à ce jour un parcours très admirable. Notamment Omar Sy, que je n’ai pas vu de puis Le Chant Du Loup. Pourtant, ici ils restent très simples, voire simplement fonctionnel. Le film n’avait pas non plus vocation à être le chef d’œuvre de l’année.
Après, peut-être que je vieillis et que j’y connais rien aux enfants d’aujourd’hui. Car j’ai trouvé le passage de l’enfance à l’adolescence super brutal, presque artificiel. Ok, pour les besoins de l’intrigue on caricature. Néanmoins, ça frôle l’exagération par endroit (et c’est ce qui donne cette impression de « forcé »)