

Titre : Le Cinquième Élément (The Fifth Element)
Réalisation : Luc Besson
Nationalité : Américain, Britannique, Français
Synopsis
Un chauffeur de taxi fait la rencontre accidentelle de Leeloo. Malgré son air naïf, elle a pour mission de sauver le monde d’une menace imminente…
- Modifié le 30/01/2025
Petit arrêt au Grand Rex, à l’occasion de la rétrospective sur Luc Besson !
Depuis quelques mois, le Grand Rex organise des rétrospectives en Grand Large. Ils ont consacré cette semaine au plus hollywoodien des réalisateurs français : Luc Besson ! Pour rappel, c’est un de ses plus grands succès, Le Grand Bleu, qui a engendré la création de ce format de diffusion.
Bien que son dernier film Anna fût passable, j’avais beaucoup apprécié Valérian, que j’ai eu la chance de voir en avant-première. Il renouait justement avec la SF que j’avais adorée dans Le 5e Élément. Que j’ai souhaité revoir sur cet immense écran et pour la première fois en VO.
Rien n’a changé, c’est toujours aussi divertissant. Je me rappelais surtout des arcs narratifs et de certaines résolutions. Mais je ne me souvenais pas de tout dans le détail.
Notamment dans le montage, qui possède de nombreuses astuces drôles et efficaces.
Les personnages me fascinent toujours autant. Ça sent les années 90 à plein nez et dans le bon sens du terme. Avec ce dosage entre comédie et action, tout comme le mariage des effets numériques avec des effets pratiques. Avec l’un qui vieillit plus vite que l’autre.
Le rythme ne perd jamais en teneur, on ne s’ennuie jamais. J’avais un bon souvenir de la scène de l’opéra, qui ne m’a pas déçu.
Ça faisait toujours plaisir de retrouver Bruce Willis en plein succès, même si je n’ai pas pu réentendre sa voix française, incarnée par notre regretté Patrick Poivey. De même, on a pu revoir Luke Perry et Ian Holms, qui nous ont également quittés. Mais la star pour moi reste Chris Tucker, complètement à fond. Cette folie, cette gestuelle, ses costumes, tout est parfait.
En soi, on pourrait complètement trouver des défauts à redire sur l’histoire. Mais clairement, on passe un super moment, ça ne sert pas à grand-chose de pinailler.
Concernant la séance, la grande salle était loin d’être pleine à craquer, donc pas une grosse ambiance. Néanmoins, quelques personnes avaient fait le déplacement déguisé.