

ANNA
Mon avis rapide
En soi, Anna a des défauts pas ultra gênants et des qualités sympas. Donc c’est moins pire que je pensais. À savoir que c’est passable, au pire oubliable dans quelques mois. Besson ne se surpasse pas vraiment ici, il redonne vie un peu artificiellement à ce qu’il avait lancé dans le passé. Au moins, l’effet poupée russe marche plutôt bien, c’était le but.
Synopsis
Anna est vendeuse de poupées Matriochska à Moscou. Ou alors top model à Paris ? Tueuse à gages ? Peut-être joueuse d’échec ? Qui est-elle vraiment ? Combien de femmes se cachent en elle ?
- Modifié le 30/01/2025
En train de s’enliser dans les dettes, Luc Besson arrive à sortir Anna, un nouveau thriller avec une fille badass en tête d’affiche. Ça passe ou pas ?
Pour le coup, je suis allé voir Anna surtout pour une phrase que Luke Evans prononce dans la bande-annonce avec un accent russe. Et même pas il la dit dans le long-métrage…
Tout d’abord, c’était une séance compliquée. En effet, il n’y avait pas de clim et une personne utilisait bruyamment son éventail. À l’arrière, deux commentatrices, à droite, une personne qui sur-réagissait. Ajoutez à cela des retours négatifs entendus en amont : rien ne me permettait de bien profiter quoi.
Ensuite, globalement, le film manque de rythme. À savoir que certaines scènes typiques de ce genre (notamment dans le cinéma de Besson) sont amenées artificiellement. De plus, la gestion de la temporalité pourra en agacer plus d’un. Après, ce n’est pas ultra mauvais, disons que c’est juste regardable, au pire oubliable.
Néanmoins, ce n’est pas pour autant à jeter. Pour son premier rôle en tête d’affiche (elle joue Lihö-Minaa dans Valérian), Sasha Luss s’avère plutôt efficace. Elle arrive vraiment à changer de visage, elle sort un bon panel d’expressions. Ce qui colle parfaitement avec son personnage de caméléon.
De même, l’histoire place plutôt bien les rebondissements. Et bien qu’ils soient un peu trop mis en scène, les moments d’action mettent vraiment en avant le côté badass féminin. Dommage que certains clichés soient présents trop facilement.