

Le Mans 66
Mon avis rapide
Le Mans 66 respire pleinement et agréablement la bagnole et la compétition. Puisque ça parle plus de voitures que Cars en vrai, avec plus de passages techniques, sans jamais trop en faire. Un bel effort pour placer la caméra au plus près de l’action et balancer un son ultra immersif. Autrement dit, une belle épopée qui raconte un travail d’équipe fascinant. Il s’agit du cinéma dans ses beaux jours.
Synopsis
1966, Ford Motor Company engage un ancien pilote, l’américain Caroll Shelby, et son meilleur élément, le britannique Ken Miles. Ils ont pour mission de construire la voiture la plus rapide possible, afin de détrôner Ferrari, lors de la course mythique des 24 Heures du Mans…
- Modifié le 30/01/2025
Je découvre pleinement la salle Dolby Cinema de Beaugrenelle avec Le Mans 66 ! Je l’avais déjà expérimenté un peu lors de la projection presse du Roi Lion. Ici, j’ai eu le droit à l’introduction présentant la Dolby Vision et Atmos !
Avant de vous parler du Mans 66, je souhaiterai d’abord faire un petit aparté sur les Dolby Vision et Dolby Atmos.
C’est la claque, rien qu’avec la présentation qui envoie du lourd. En effet, rien que la démonstration du son qui entoure la salle et qui suit les objets de l’image m’a époustouflé. Ensuite, celle du contraste, de la précision et les couleurs de l’image m’ont encore plus enfoncé dans mon siège en cuir inclinable.
De plus, le visionnage semi-panoramique permet une immersion totale. Pour le coup, les détails de l’image m’ont moins sauté au visage. En revanche, l’immersion sonore dépasse largement celle de l’Imax (j’avais pourtant testé juste l’Atmos pour Black Panther et je n’avais pas été autant marqué) Les bruits de transmission, de gomme brûlée et autre moteur rugissant, je les ressentais physiquement. Fin de l’aparté.
D’autant que Le Mans 66 est un grand film de course de voitures. Malgré que je connaisse le synopsis et qu’il s’agit d’un biopic, il a réussi à me surprendre quant à l’omniprésence du sujet de l’automobile. En effet, aucune éventuelle digression sur la vie des personnages ou de sujets annexes ne viennent perturber l’avancement de l’histoire. Et même si ces écarts apparaissent, la voiture reste le sujet central. Pour ainsi dire, chaque scène compte et a vraiment les bolides comme fil conducteur.
Ensuite, le rythme tient en haleine durant les 2h33, en alternant pertinemment les moments de pure action tendue et dialogues de mise en place.
Aussi, le film focus sur l’avancement de l’histoire, quitte à placer des ellipses un poil étrange. Il installe l’émotion, qui fonctionne, plutôt vers la fin, comme une libération, après tout le stress accumulé lors des courses
Enfin, le duo de Matt Damon et de Christian Bale excelle, bien que ce dernier surtout nous offre une nouvelle fois une performance impeccable.