La Planète des Singes – Le Nouveau Royaume

Ce nouvel opus de La Planète des Singes est tout bonnement impressionnant. Pour le coup, j’avais une petite frayeur par rapport à la nouvelle ère Disney. Et finalement, ce volet est digne de la trilogie précédente.

On a ici un vrai film d’aventure, avec notamment des décors post-apo trop stylés. Est-ce que c’est parce que ça fait longtemps que je n’en ai pas vus ? En tout cas, chaque détail me fascine. Comme si on explorait des temples, sauf que ce sont les vestiges de la civilisation actuelle. D’ailleurs, le format IMAX était très pertinent (même s’il y avait un souci d’affichage, qui ne se voyait que sur certains plans) Presque chaud pour une version 3D, mais en vrai, avec les lunettes, je trouve qu’on apprécie moins les grands espaces.

D’autant que les VFX du Nouveau Royaume sont vraiment au top. C’est Wētā FX (ex-Weta Digital) qui s’en charge, le studio déjà derrière Avatar 2 ou le récent Godzilla X Kong. En tant que technicien, je décèle encore un peu les personnages numériques. Dans le sens, qu’on voit encore une différence entre une actrice filmée et une créature en CGI. On est vraiment sur 99% de réalisme et il manque le 1% pour vraiment être bluffé. Enfin, je dis ça, mais les oiseaux ou les décors, on ne sait plus faire la différence. Et pour les singes, c’est selon le plan.

En tout cas, ça fait super plaisir de voir un film à gros budget pas bâclé. Comme on a pu voir ces derniers temps, notamment chez Marvel ou DC. Les lumières sont parfaites et les pelage époustouflants.

Au niveau du casting, on découvre notamment Freya Allan. Son personnage est très intéressant, car elle ne représente pas juste l’humaine qui nous permet de se raccrocher à quelqu’un. Non, ses intentions sont complexes et nuancées. L’intrigue arrive même à nous ranger du côté des singes, avec beaucoup d’émotion et des éléments qui se répondent naturellement.

Concernant l’intrigue de ce nouveau Planète des Singes, je vous rassure, vous n’avez pas nécessairement de regarder la trilogie précédente. Le résumé au début suffit amplement pour comprendre les références. Cela dit, je trouve qu’on aborde moins de sujets deeps, comment l’ont fait L’Affrontement et Suprématie. Certes, on peut en retrouver, comme la place de l’Humain dans le monde animal, mais ils sont moins mis en avant à mon goût.

En revanche, on se concentre clairement sur le lore de La Planète des Singes. Les 2h25 sont justifiées pour une immersion totale et progressive. Elles mettent en place une nouvelle ère et donne envie de voir ce nouvel univers. Je sais pas du tout jusqu’où ils peuvent aller avant de relier éventuellement avec l’original de 1968. Ils ont l’intelligence de rester flou sur l’époque réelle, ce qui peut donc amener à de nombreuses suites.

Enfin, je suis très content que ce 1000e article soit sur un film que j’ai adoré. À l’instar de mon premier 100e film annuel, Blade Runner 2049. Après 15 jours de pause ciné, il s’agit d’ailleurs de mon premier véritable coup de cœur de 2024 je pense !