Daddio

Je suis allé voir Daddio vraiment par curiosité. Notamment pour retourner dans les locaux de Metropolitan FilmExport, que j’avais découvert via Love Lies Bleeding. Et là aussi, je ne regrette pas !

Déjà, on ne nous ment pas sur la marchandise. En effet, il s’agit véritablement d’un huis clos avec une conversation très prenante, portée par un casting aussi léger en quantité que lourd en qualité. D’autant que ça fait plaisir de voir Dakota Johnson aussi impliquée, après son terrible Madame Web. De même, Sean Penn est très touchant, dans son rôle de chauffeur beau parleur. Cette discussion nous fait naviguer à travers divers sujets, bien que le film se concentre surtout sur la vie de la passagère.

Ensuite, j’aime bien comme les références de certains passages reviennent parfois, plus tard dans le fil. Cela donne un aspect tangible et cohérent. J’ai notamment beaucoup aimé la métaphore de l’informatique. Car l’héroïne est développeuse, ce qui est rare, et c’est un univers que je connais.

De plus, le trajet aéroport vers Manhattan me rappelle mon propre trajet en taxi jaune, en 2019. Même si le chauffeur ne m’a pas parlé dans mon cas…

Enfin, le final de Daddio est poignant. Car tout ce qui a été amené sert précisément pour ce moment. On se sent grandi, comme les protagonistes. Bref, une première réalisation pour Christy Hall réussie !