Beetlejuice Beetlejuice

Afin d’être bien préparé pour Beetlejuice Beetlejuice, j’ai révisé le 1er volet la veille. Eh bien cette suite propose la même ambiance.

Déjà, on peut noter la présence d’effets pratiques en pagaille et ça fait plaisir. Alors non, il n’y a pas zéro VFX, comme Hollywood essaye de nous faire croire depuis quelques années. Mais c’est très cool, car le mélange des deux techniques apportent une réelle vision.

J’ai globalement passé un bon moment devant ce nouveau film de Tim Burton. Clairement dans la même veine que le 1er. À savoir que c’est drôle et a le même humour macabre que le premier. Sans doute le plus Burton des derniers sortis, depuis des années. On retrouve ainsi la patte qu’on a pu voir lors de son exposition.

Au niveau du casting de Beetlejuice 2, on retrouve évidemment Michael Keaton. Impayable, il est carrément digne de son premier rôle plus de 35 ans plus tard. Dans le sens qu’il a réussi à ressortir exactement les mêmes mimiques, le même phrasé, etc… Ils ont pour le coup même gardé son côté harceleur, bien qu’ils l’aient moins mis en avant. Car celui de 1988 ne serait jamais passé en 2024…

Aussi, il fait plaisir de revoir Winona Ryder, qui pour le coup a fait évoluer son personnage. Normal, étant donné l’écart qu’il y a avec le premier film. De plus, son duo avec Jenna Ortega fonctionne bien. Cette dernière arrive à proposer autre chose que ce à quoi on pouvait s’attendre.

Quant à Willem Dafoe, son personnage est amusant et c’est tout aussi de le voir surjouer autant. On peut même retrouver un petit rôle à Danny DeVito !

Enfin, le seul défaut du film est pour moi qu’il y a peut-être trop de sous-intrigues. Au-delà de la quantité, c’est aussi que la plupart finissent brusquement. Notamment avec Monica Belluci, qui finalement ne sert pas à grand-chose. Tout ça pour ça. Sans doute juste un kiff de Burton de faire apparaître sa compagne dans son univers…