Acide

Aller voir Acide un jour où il pleut, pas le meilleur plan. Heureusement qu’il ne pleuvait pas le temps du trajet. Sinon ça aurait été RP !

Acide est une histoire intense et bien menée. Pour le coup, j’avais eu l’occasion de voir le court-métrage, dans la collection 4 Histoires Fantastiques.

En soi, vu qu’elle suit globalement le schéma du court, je ne sais pas ce que pouvais apporter une version longue.

Ici, on a le côté écolo un peu plus poussé, ainsi que les relations humaines en temps de crise. Mais sinon, l’essentiel était déjà suffisant en 2018.

Cela dit, ce n’est clairement pas le film plus optimiste. Déjà, j’ai l’impression que toutes les relations humaines sont exécrables. Et ce, avec tout le monde.

À commencer par l’ado, totalement insolente et ingrate. Certes, Patience Muchenbach le joue bien, mais elle incarne typiquement le genre de personnage qui m’insupporte.

De son côté, Guillaume Canet reste crédible. D’autant qu’il a déjà eu l’occasion de se battre pour sa progéniture (dans Mon Garçon) Aussi, je suis content de retrouver Suliane Barhim, après La Nuée (qui était le premier long-métrage de Just Philippot)

En tout cas, dans Acide, les effet spéciaux ont la part belle et sont vraiment réussis. Ils garantissent une ambiance post-apo inquiétante. D’ailleurs, la menace est vraiment pesante. En effet, on sent que la pluie est un danger constant, car en plus, elle contamine l’eau courante et les cours d’eau. Ce qui rend la survie encore plus difficile.

Enfin, l’angoisse tient la route, car le film est très réaliste. Peu voire aucun moment ne semble romancer, tout pourrait arriver. Entre l’image, les jeux des acteurs et actrices et les effets spéciaux, on est complètement dedans jusqu’à la fin.