Inu-Oh

Dans les premières minutes d’Inu-Oh, j’ai eu du mal à m’immerger pleinement. Heureusement, j’avais de quoi m’occuper grâce aux visuels de qualité en attendant d’accrocher à l’intrigue.

En effet, l’animation qualitative propose une direction artistique avec une bonne patte.

Par exemple, les scènes du point de vue de Tomona mettent bien en image l’environnement d’une personne atteinte de cécité.

De plus, j’avais déjà eu affaire à ce style plutôt réaliste sur Ride Your Wave, de Masaaki Yuasa aussi.

Ensuite, plus le film avançait, plus je saisissais l’intrigue. Au début, je craignais qu’on me parle d’enjeux politiques compliqués ou d’une histoire de malédiction incompréhensible. En fait, les éléments narratifs qui se dégagent du récit m’ont paru originaux.

Et en parlant d’originalité, les musiques demeurent la force d’Inu-Oh. Puisque les narrations de contes deviennent de véritables concerts de rock, ce qui contrastent avec l’époque. Le mélange anachronique fonctionne très bien.

On peut même découvrir des personnages queer et tous les mécanismes des spectacles modernes s’appliquer au Japon Médiéval.