Arthur Malédiction

Je ne m’attendais pas non plus à un thriller de dingue, néanmoins Arthur Malédiction a le mérite de proposer une idée originale. Raconter un slasher méta, en se basant sur une licence pour enfants, fallait oser. Surtout quand c’est par les studios de Luc Besson.

Bon, petit point ambiance dans le cinéma, car salle était assez dissipée. Déjà, les voisines de derrière commentaient tout le film. À ce niveau-là, je préfère limite que les personnes le piratent et le regarde chez eux. En plus, elles s’attendaient vraiment à voir des Minimoys et donc étaient par conséquent déçues par le film. Renseignez-vous un peu avant de claquer 15€, ça évitera de vous plaindre à la fin.

Ensuite, il y avait deux mecs au milieu de la salle, potentiellement alcoolisés, qui parlaient fort, tout en filmant parfois l’écran. Les vigiles entraient de temps en temps dans la salle pour les surveiller, mais n’ont pas réellement fait grand-chose.

Enfin, les personnes devant moi étaient très sensibles aux moments de tension. Bien que cela reste le moins gênant de tout, je n’étais vraiment pas gâté pour bien apprécier Arthur Malédiction.

Néanmoins, malgré tout cela, j’ai réussi à trouver l’ambiance de l’intrigue suffisamment immersive. D’une part via le casting, qui propose un jeu assez naturel. D’autre part, avec le rythme linéaire, qui prend son temps, sans bâcler quoique ce soit.

Enfin presque, puisque certaines morts hors-champs rendent Arthur Malédiction bien moins violent qu’il n’y parait. De plus, la réalisation manque d’originalité par moments et va même jusqu’à sembler ultra-cheap. Avec certains personnages qui prennent des mauvaises décisions, cela entache un peu le film qui part d’un bon sentiment.