

En Eaux Troubles
Mon avis rapide
En Eaux Troubles fait techniquement son taff, sans prendre de risque, sans se prendre au sérieux. Je ne m’attendais pas à mieux en fait, d’autant qu’on voit s’installer la routine des coproductions américano-chinoises. On sent le vite fait bien fait, l’investissement minime, histoire de payer d’autres licences plus coûteuses et réussies, comme le prochain Animaux Fantastiques. Dans The Meg, j’ai ris par moment tellement les personnages, leurs décisions et certaines situations sont superficielles et clichées. Cela dit, le dernier combat reste l’attraction principale, qui vaut presque le déplacement.
En tout cas Jason Statham fait du Statham, donc ça passe. Sinon, déçu d’avoir attendu la fin du générique pour rien aussi, je voulais voir s’ils allaient lier ça à l’univers King Kong / Godzilla. Sur un malentendu, ça aurait pu être marrant !
Synopsis
Au large de Shanghai, une équipe de scientifiques explore les fonds marins. C’est en descendant plus bas que la limite connue, qu’ils vont faire la rencontre d’un Mégalodon, requin immense préhistorique, censé avoir disparu…
- Modifié le 30/01/2025
Je teste le ScreenX avec En Eaux Troubles pour la rentrée ! Car pourquoi pas un dernier gros blockbuster estival ?
En Eaux Troubles, c’est de la rigolade. Puisque les scènes et les répliques s’enchaînent, remplissant le cahier des charges, avec un poil de lourdeur. Pour le coup, aucun personnage n’est vraiment attachant. De plus, on peut trouver quelques soucis de logique, qui viennent évidemment compléter ce manque de compassion et de crédibilité.
Le petit plus, c’est que j’ai, sans vraiment faire exprès, testé le tout dernier format premium de chez Pathé : le Screen X. Un écran entouré de deux murs sur lesquels une extension de l’image est projetée, sur environ 270°. C’est gadget au possible et surtout les angles carrés de la salle cassent l’image (comme je m’y attendais lorsque j’ai vu la bande annonce de cette nouvelle salle) Pour être honnête, l’immersion marche régulièrement, j’ai eu effectivement la sensation d’être au cœur de l’image. Bien que cela ne dure pas vraiment.
Heureusement, le réalisateur choisit les scènes à ‘étirer’. Dans le cas de The Meg, je crois avoir compté entre 6 et 7 scènes en Screen X, d’une durée entre 2 et 10 min parfois. Le reste du temps, seul l’écran central est actif. Ainsi, l’effet est tout de même plus présent que l’Imax pour le même prix (car en général, seul la scène la plus bankable est en IMAX)