Brice 3

La première fois que j’ai vu le 1, je n’étais pas transcendé, mais quelques répliques et situations m’avaient fait rire. Le 3, je n’étais pas hyper chaud, car trop de promo, de marketing et les comédies qui reprennent des licences qui avaient marché, c’est jamais bon signe.

Et finalement en ce vendredi 14 octobre 2016, le Grand Rex, Gaumont et Le Mandarin, ont créé l’événement, en diffusant tout d’abord Brice 1, que j’ai redécouvert dans de meilleures condition et ainsi pu mieux l’apprécier, suivi de Brice 3 en avant-première, présenté par le réalisateur James Huth et l’acteur Jean Dujardin sur scène.

Le légendaire animateur Esteban Perroy nous a mis l’ambiance, notamment pour faire monter sur scène deux copslayers très ressemblants (Marius et Brice). S’en est suivi la diffusion du clip qui avait fait le buzz dernièrement, avec Bigflo & Oli (en featuring avec Brice pour la chanson Pour Un Pote) qui nous ont fait la surprise de passer. Enfin, comme sur chaque siège était présent un gant géant en carton à l’effigie du film, nous avons pu casser avec style Brice 2, en compagnie de toute l’équipe, afin de passer à Brice 3.

En gros, ils se sont fait grave plaisir et ça se ressent ! L’histoire est plus ambitieuse que le précédent volet et complètement absurde. Toute la première partie du film est dingue de bêtises, d’effets spéciaux kitschs, de vannes et de références au 1.

Il faut vraiment y aller sans se prendre la tête ni chercher à comprendre. C’est dans la même lignée que les Hot Shots, ou Y a-t-il Un Pilote Dans l’Avion ?, c’est de la pure comédie à gags et répliques désopilantes. J’avais l’impression de regarder un épisode de Bob l’Éponge !

Le rythme perd en puissance vers le milieu, tellement ça monte en improbabilité jusqu’à un point culminant, mais la fin se rattrape en casses et chute.

J’avais peur que Jean Dujardin soit trop vieux pour ces conneries mais finalement il en joue dès le début et assume pleinement. Et puis on ne remarque même plus qu’il s’est écoulé une dizaine d’années. Il garde les mêmes mimiques, la même pêche : il n’y a vraiment que lui pour jouer Brice.

J’ai été un peu déçu qu’Alban Lenoir ne soit pas aussi important et qu’il ne joue que quelques scènes. Pareil pour le personnage de Marius, Clovis Cornillac n’est pas aussi efficace que dans le précédent film, comme un peu absent, il n’apporte pas toujours à l’histoire.

En tout cas, bien content de retrouver Bruno Salomone et les autres membres des Nous C Nous, qui rappellent de bons souvenirs.