Wolf Man

C’est assez mou, aussi bien l’intro que le reste du film, avec quelques remontées. Par exemple, les hostilités commencent à un moment pour lequel je ne m’y attendais pas. Et ça le fait à plusieurs reprises, avec quelques retournements ok-tiers. C’est-à-dire pas des plus surprenants mais qui ont le mérite de nous faire repenser la suite.

Après, le souci est que les scènes sont redondantes, celles qui jouent avec des éléments d’horreur basiques. Heureusement, pas de jump scares débiles ou gratuits.

Aussi, le film aborde des sujets intéressants autour de l’intrigue, notamment la parentalité. De même, j’ai bien aimé les visuels du point de vue de la créature. Tout comme il y avait un vrai travail sur le son. Pour le coup, j’étais calé au fond de la salle 35 des Halles et la spatialisation marchait de ouf.

Néanmoins, les sujets restent en surface et je sais pas trop ce que ça veut raconter. Au contraire, la tournure des événements peut même paraître incohérente par rapport à ce qu’ils installent au début. De plus, c’est le genre de film qui ne sait pas comment se terminer.

Au niveau des personnages, la gamine est un peu inutile, si ce n’est juste l’élément à protéger. À la rigueur, seule Julia Garner (la future Silver Surfer chez Marvel) a un protagoniste qui tient la route (sans être exceptionnel non plus) Enfin, c’est marrant de revoir Christopher Abbott, notamment après Kraven, dans le rôle principal. D’autant que par moment, c’est assez dégueu, bien que le site UGC avait prévenu sur l’automutilation notamment.

Bref, décidément, avec Nosferatu puis celui-ci, dur pour Universal d’exploiter correctement leur bestiaire. Pour le moment, seul Invisible Man était une bonne surprise, post univers partagé qui a floppé. C’est d’ailleurs le même réalisateur, Leigh Whannell, ce qui m’avait incité à voir Wolf Man. D’autant que j’étais surpris de voir à la fin du générique qu’ils ont utilisé des extraits de ce film. Mais bon, ça ne marche pas à tous les coups.