Kong : Skull Island
- Modifié le 12/10/2023
Parce que le DC Universe ne suffisait pas à Warner Bros, voilà qu’ils se lancent dans un nouvel univers cinématographique, avec les plus gros monstres du cinéma, en commençant par le singe.
Synopsis de Kong : Skull Island
Après la guerre du Vietnam, une équipe de scientifiques, escortée par des militaires, se rend sur une île non répertoriée dans le Pacifique, Skull Island. Une fois sur place, ils se rendent compte que les créatures des lieux sont gigantesques et que leur roi est un gorille de 30 mètres de haut…
Kong : Skull Island (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Kong : Skull Island
J’en redemande pour le cross-over avec le combat du siècle entre le Lézard et le Gorille !
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Mon avis détaillé sur Kong : Skull Island
Je m’attendais à une belle daube et c’est… presque le cas !
Concernant tout d’abord l’avant-première au Grand Rex, rien à redire. On a eu le droit à des goodies très geeks comme un poster aux allures vintage et le magazine Teaser du mois de mars. Magazine qui a eu l’honneur d’avoir sa version gigantesque sur scène, méritant en direct son prix du Guiness des Records, en tant que plus grand magazine du monde ! L’ambiance était un peu en dessous mais on a reconnu les vrais geek lors de la scène post-générique. Et j’ai testé le 3e rang pour le plus grand écran d’Europe, ce n’était pas dégueu ! Maintenant, au niveau du film…
On ne s’embête pas à dresser le portrait des personnages, parfois même ils apparaissent (et disparaissent) sans aucune préparation, donc déjà pas de souci, on est sûr de ne s’attacher à personne ! Sans parler des caractères clichés, des incohérences, du sur-jeu, des musiques vintages pour surfer sur la vague quand on n’a pas d’idées de BO (z’aviez Henry Jackman quand même, vous pouviez faire quelque chose), des fonds verts à foison (sérieux, y a un plan, ils ont oublié d’en retirer un…) des faux-raccords et des punchlines à deux balles, beaucoup de scènes sont torchées comme pas possible. La partie vénération est tellement passée à côté alors qu’il y avait tout pour réussir…
Bref, jusqu’ici, rien d’anormal me diriez-vous, c’est un blockbuster, il a son cahier des charges, il le remplit sans grande passion, point. Alors sur quoi se sont-ils attardés ?
Et bien c’est ce presque, lancé plus haut, qui fait que j’ai été diverti malgré tout, avec des petits montages rythmés par-ci par-là, rien d’innovant certes, mais agréable à voir. Quelques plans de caméra assez sympa, qui usent de la CG à sa juste valeur. Le design des créatures est pas mal fichu, j’aurai aimé en voir plus. Ça méritait de remplir le film d’un zoo de monstres, pour bien montrer ce que la nature cinématographique peut nous offrir. Et surtout, ils ont vraiment bien géré la taille. Vu en Grand Large (pas 3D hélas), Kong prend littéralement tout l’écran et la folie des grandeurs comme dans Godzilla (2014) est épatante, il y a un rapport d’échelle par moment très contemplatif. C’est ce genre de film que sur ton ordinateur en streaming, ça rend pas pareil. J’aime beaucoup la grandeur et j’apprécie ce cinéma d’action (Transformers, Pacifim Rim, Godzilla, bientôt Power Rangers et leur Megazord…) donc c’est à titre personnel.
Ce qui est dangereux avec les remakes, c’est de n’avoir qu’un film sans saveur et pourtant, ils ont ici parsemé de petites trouvailles divertissantes et surtout d’une histoire assez différente de la vraie (plus Predator que celui de Peter Jackson)
En ce qui concerne King Kong, le design est plus proche de celui de 1930, la techno de 2005 en plus avancée. Le combat final est épique et bien monté, j’ai eu le temps de bien apprécier le carnage.
J’en redemande pour le cross-over avec le combat du siècle entre le Lézard et le Gorille !
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