Totto-Chan

J’ai eu la chance de voir Totto-Chan lors de la clôture du Kinotayo. Il s’agit d’un Festival de Films Japonais Contemporain, du 23 novembre au 14 décembre. Après Les Kaijus, c’était donc mon retour à La Maison de la Culture du Japon à Paris !

Pour l’occasion, après le Palmarès, l’acteur Kôji Yakusho est venu présenter le film, ca r il a prêté sa voix au Directeur de l’école. Il a d’ailleurs reçu un Soleil d’Or pour l’ensemble de son soutien au Festival.

Concernant Totto-Chan, c’est plutôt doux. Je n’ai pas lu le livre autobiographique de la véritable Tetsuko Kuroyanagi, dont il est adapté, mais ça fait vraiment du bien des films dans ce genre. À savoir où tout se déroule sans accroc et que les différentes aventures baignent dans la bienveillance. Alors certes, on a un fond de guerre, mais même dans toutes les situations négatives, il y a toujours de l’espoir.

Ensuite, l’animation est chouette et colorée. Notamment les séquences oniriques. D’autant que tous les personnages sont attachants. Surtout Totto-Chan, qui aux premiers abords peut faire penser à une enfant mal élevée. En vrai, elle pourrait être TDAH, mais sa curiosité, sa gentillesse et sa joie de vivre est communicative. On a envie que tous les enfants puissent explorer le monde de cette façon. Son amitié avec le petit garçon atteint de la polio est touchante. De même avec le directeur de l’école, qu’on a tous envie d’avoir.

L’éducation présente dans le film peut faire débat. Néanmoins elle permet aux enfants de découvrir des choses par leur propre moyens et comme ils s’entendent. Pour le coup, le niveau de surveillance et de liberté est plutôt étonnant. Mais c’était une autre époque et pas le même pays qu’ici. D’ailleurs, le film débute avec une indication comme quoi les propos reflètent une époque révolue.