Alien Romulus

J’ai découvert Alien Romulus en même temps que les américains. En effet, j’étais en vacances à Los Angeles à ce moment là et j’ai eu l’occasion de le voir en Imax. Et pas n’importe où, puisque j’étais tout simplement au Chinese Theatre situé sur Hollywood Boulevard. Il s’agit de la plus grande salle IMAX du monde et l’un des plus grands écrans des États-Unis !

Au moment où j’écris ces lignes je n’ai vu qu’une fois Alien Romulus. Et lors de ce premier visionnage, je vous avoue ne pas tout avoir compris en full VO. J’ai raté quelques enjeux, car je ne suis pas assez bilingue et les dialogues ne sont pas assez articulés. Bien que le synopsis peut faire penser à Alien Résurrection. En tout cas, ça ne m’a pas empêcher d’apprécier le reste.

Pour le coup, c’est clairement ce que je voulais voir. À commencer par une photographie incroyable, avec quasi toujours une couleur dominante. Ce qui donne à Alien Romulus un ton hyper reconnaissable. Au niveau des design, on reste sur de la pure SF. Toujours un peu retro, afin de coller à l’époque. En effet, il faut rappeler que cette intrigue se déroule entre Alien 1 et 2. Bien qu’il peut se regarder de manière totalement indépendante.

Le film propose une tension incroyable, qui devient de plus en plus percutante au fur et à mesure que l’histoire avance. Pour le genre de l’horreur, j’ai trouvé très peu de jumps cares. On est ici surtout pour angoisser sur la longueur et c’est ce que je préfère. D’ailleurs, j’ai l’impression de moins retrouver de scènes gores que dans les autres. Cela ne l’empêche pas de conserver une certaine violence. D’autant que les xénomorphes sont super bien intégrés et réalistes. Donc bien flippants. Ainsi, l’aspect visuel a vraiment tenu ses promesses. L’écran IMAX du Chinese Theatre, a donné tout ce qu’il avait !

Néanmoins, l’écriture d’Alien Romulus tient grandement la route aussi. On peut le remarquer notamment dans l’utilisation intelligente de plusieurs éléments. Dont certains en font de bons setup payoff. C’est-à-dire qu’on en retrouve par la suite, après avoir été introduits plus tôt. Aussi, on pourrait tourner en rond avec le concept, mais cet opus propose de bonnes mise en scène. Dans le sens qui se creusent un peu la tête, en étant originales. Ce qui renouvelle la saga. Ça fait plaisir un Alien au cinéma qui tient enfin la route (cf Prometheus suivi de Covenant)

Au niveau du casting, on peut retrouver Cailee Spaeny, que j’avais découverte. dans Civil War. Elle peut dignement prendre le relais de Sigourney Weaver.