Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
- Modifié le 14/08/2023
Et voici donc la dernière aventure d’Harrison Ford en Indiana Jones avec Le Cadran de la Destinée ! Pile poil pour la fête nationale américaine en plus.
Synopsis de Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
L’ancien archéologue et professeur d’archéologie Henry Walton “Indiana” Jones prend sa retraite. Il pensait se reposer enfin, mais sa filleule Helena Shaw redébarque dans sa vie. Elle est à la recherche du Cadran d’Archimède, que son père Basil avait confié à son ami Indy. Hélas, le jeune femme n’a fait qu’arnaquer l’archéologue en volant la relique et compte bien la revendre au plus offrant. Indiana Jones n’a alors pas d’autre choix que de remettre son chapeau, son blouson et son lasso et partir à sa poursuite, afin de récupérer l’objet. D’autant qu’un ancien ennemi va se mêler à tout ça…
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est un volet sympa de la saga. L’aventure est présente et le climax super intéressant. De plus, la plupart des personnages sont captivants.
Néanmoins, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose de vraiment marquant dans la réalisation et l’écriture. Comme si le film respectait simplement le cahier des charges. Je m’attendais à un final plus grandiose sans doute, ce qui l’a rendu un peu long.
↓ Découvrez mon avis détaillé plus bas ↓
Vous appréciez Jevaisciner.fr ?
Mon avis détaillé sur Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est un volet sympa, qui reprend vraiment l’esprit de la saga. J’ai notamment trouvé le climax super intéressant, inédit et pertinent pour l’aventurier. Aussi, le film propose quelques idées sympas à certains moments, surtout au début. La mise en scène globale est correcte mais elle manque de vraie fantaisie. Quelque chose qui marquerait plus que ça. Au passage, très surpris qu’il s’agisse d’une co-production LucasFilm / Paramount Pictures.
Pour le coup, l’épisode ne fait pas spécialement de bilan, malgré la dernière fois d’Harrison Ford. On trouve assez peu de fan service ou alors je ne me rappelle de trop de choses. Les seuls éléments que j’ai repéré me sont parus subtiles en grande partie.
En fait, j’arrive pas à déterminer ce qu’il me manque. Comme si ce nouvel opus respectait juste bien comme il faut le cahier des charges, sans proposer suffisamment de nouveautés pour se démarquer. J’ai même trouvé cet Indiana Jones un peu long, avec notamment de nombreuses course poursuites pour le Cadran de la Destinée qui se ressemblent un peu toute. Je m’attendais à une réalisation plus enjouée (un peu à l’instar du flashback d’introduction) de la part de James Mangold (à qui l’on doit tout de même Le Mans 66 et Logan)
En tout cas, les premières scènes avec Indy vieillissant font à la fois référence au vieil aventurier en tant qu’icone mais aussi en tant qu’acteur. D’ailleurs, le de-aging du Professeur Jones est correct, mais je sens encore la 3D, surtout à cause de l’animation. Puis le deepfake fonctionne mieux, bien que sur l’écran IMAX, la différence de définition au niveau des pixels, ça ne pardonne…
Enfin, concernant les autres personnages d’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, on a de tout pour s’amuser. Déjà Héléna, le quasi unique rôle féminin joué par Phoebe Waller-Bridge, a une place très importante. La saga propose enfin une relation filiale et non amoureuse. La filleule d’Indy est bien déterminée par ses choix, sans que ça pousse à juste du pur féminisme.
À contrario, le jeune Teddy n’est pas assez développé. L’enfant qu’interprète Ethann Isidor ne fait qu’occuper la place d’un enfant dans la saga Indiana Jones. C’est-à-dire, une sorte de Demie-Lune bis.
Pour le reste, Mads Mikkelsen revient chez Lucasfilm (après Rogue One) en un incroyable méchant nazi. De même Toby Jones (le seul acteur qui porte le nom de l’archéologue finalement !) qu’on ne voit pas assez à mon goût, fait de sacrées apparitions. Aussi, l’autre acteur de gros calibre, Antonio Banderas, débarque à un moment sans marquer plus que ça. Tandis qu’il est en duo avec Ford, j’ai pas trouver leurs échanges très mémorables. Sans parler d’anciens de la franchise, que j’avoue j’avais un peu oublié.
Vous aimez Jevaisciner.fr ?
Soutenez le site en achetant l’autocollant officiel ici !