Yannick

Yannick a un concept super, comme Quentin Dupieux sait bien faire. Je l’ai trouvé captivant jusqu’à la fin. Notamment grâce aux dialogues vraiment décalés, qui font la marque du cinéaste. Même si on n’aime pas tout ou qu’on se perd, on peut avoir l’impression d’être pris en otage. Comme dans le film.

En tout cas, cette nouvelle réalisation aborde au passage plusieurs traits de personnages, ainsi que des thèmes du quotidien. Ce n’est pas hilarant, car c’est très spécial. Mais personnellement, j’ai quand même bien rigolé. Surtout à cause du décalage des situations et de ce qu’il se racontait.

Ce huis clos impressionnant passe assez vite finalement. L’ambiance malaisante est suffisamment intéressante pour ne pas décrocher. Le tout grâce au casting talentueux.

En effet, à commencer par Raphaël Quenard qui joue Yannick au top de sa forme. Son comportement à moitié confus, parfois un peu limité intellectuellement, mais qui sait ce qu’il veut est à son paroxysme ici. Pour ma part, j’ai pu le découvrir dans la série Family Business, où il interprétait déjà ce type de personnage. C’est sa marque de fabrique, bien qu’il sache jouer des rôles plus dramatique (comme dans Je Verrai Toujours Vos Visages).

De plus, on a Pio Marmai et Blanche Gardin qui sont clairement dans leur élément. L’un sanguin et l’autre râleuse, les deux personnage se complètent bien. Un peu déçu que Sébastien Chassage (Fantasme) ne soit pas aussi présent que ses compères. Bien qu’il ait quand même son utilité dans toute la narration.