Une Vie
- Modifié le 10/04/2024
Une Vie nous délivre une histoire méconnue et pourtant si importante !
Synopsis de Une Vie
Nicholas Winton est un courtier retraité, qui vit paisiblement avec sa femme Grete. Lorsque celle-ci s’absente quelques jours, c’est le moment opportun pour Nicholas de trier ses affaires. Et notamment tout ce qu’il accumule dans son bureau quasiment impénétrable. Ce rangement va lui remémorer une partie importante de sa vie. À savoir, celle où il a décidé de sauver des enfants de réfugiés Tchécoslovaques, aux prémices de la Seconde Guerre Mondiale…
Une Vie (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Une Vie
Une Vie aborde un sujet qui me tient de base très à cœur. Mais au delà de ça, il aborde une partie de l’Histoire que je connaissais pas. Sa double narration est très intéressante et malgré un aspect assez factuel, elle dispose d’un minimum d’émotion qui permet de s’attacher à l’ensemble. Ainsi, lorsque l’émotion doit vraiment intervenir, cela procure des fulgurances très touchantes quand il faut. De par son casting solide et des sujets qu’il aborde, le film est très important, surtout en ces temps de géopolitiques incertaines.
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Mon avis détaillé sur Une Vie
J’ai découvert Une Vie un peu par hasard. J’y suis donc allé en en sachant pas tellement, si ce n’est quelques retours positifs. Comme je l’avais évoqué pour La Zone d’Intérêt, je suis très touché par la période de Shoah. Car c’est une époque qui a marqué l’Histoire à tout jamais. Et grâce au cinéma, je peux découvrir de nouvelles parties.
Ce film ne fait pas exception, car il me fascine évidemment. Il propose une double histoire, qui alterne entre les faits précédents la Seconde Guerre Mondiale et le ‘présent’, celui des années 1980.
Le déroulement reste assez factuel, mais en apportant juste qu’il faut d’émotion tout du long pour s’attacher à l’intrigue et aux personnages. très touchants. Ce qui amène des fulgurances par moment, notamment sur la fin, qui touchent beaucoup.
Avec Une Vie, on vit l’invasion allemande de l’intérieur et le début de la guerre, qui fait toujours froid dans le dos. C’est une période que l’on ne voit pas tant que ça finalement. Alors qu’elle est très importante, surtout en ces temps géopolitiques fragilisés, aussi bien en Europe qu’au Moyen-Orient ou même en Afrique. En tout cas, c’est très intéressant de découvrir cette partie de l’histoire que je connaissais pas.
Ensuite, j’aime bien la mise en avant de l’humilité du protagoniste, Nicholas Winton. Le monsieur est un héros mais s’en affranchit. Ce que retransmettent aussi bien Johnny Flynn que Anthony Hopkins. Celui-ci qui a délaissé ses rôles de psychopathes pour devenir le bon vieux papy (The Father, Armageddon Time)
D’autant que le premier est solidement épaulé par Helena Bonham Carter (que je n’avais d’ailleurs pas revue au ciné depuis Ocean’8 !) en maman déterminée, qui recale l’administration. Tandis que le second par Lena Olin en femme qui ne veut que le meilleur pour son mari. La courte apparition de Jonathan Pryce fait plaisir aussi, en ami bienveillant. Car bien qu’il soit l’initiateur du projet, l’entourage de Nicholas a été bien important pour le mener à bien. Ce qu’il met évidemment en valeur.
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Informations sur le film :
