Twisters

Pour être sûr d’apprécier Twisters, j’ai rattrapé ma culture en visionnant le précédent opus de 1996, Twister. Bien que cela ne soit pas utile. D’autant qu’on sent les similarités scénaristiques, dont parfois l’inverse pour se démarquer et proposer un autre angle. Sinon, ce sont quelques clins d’œil par-ci par-là, qui, même si incompris, ne dérangent pas la compréhension de l’intrigue.

Pour le coup, j’ai préféré ce nouvel épisode, pour l’aspect sans doute plus moderne. De plus, il a des qualités, avec principalement ses scènes d’action impressionnantes et intenses. C’est clairement ce que j’espérais voir dans la version de 2024. Les effets visuels du film m’ont bluffé, au point où on ne ressent pas tant que ça le numérique. C’est d’ailleurs ce qui rend les scènes vraiment impressionnantes.

Aussi, à l’instar de Sans Un Bruit, on peut tourner en rond avec les moments de tension. Néanmoins, on ne s’ennuie jamais, on se laisse emporter (sans mauvais jeux de mots).

Ensuite, bien que l’alternance entre dialogues et action fonctionne dans Twisters, on est à la limite du cliché niveau personnages. En effet, on frôle les relations inutilement mises en avant. Sans parler de tout l’aspect technique où on est vite perdu. On accepte volontiers les décisions des connaisseurs, sans réellement les comprendre. Je me doute que des consultant.e.s en la matière ont dû bien aider, pour le réalisme.

En tout cas, hormis lors de l’introduction, le film comporte peu de surprises. Cela avance comme on l’imagine. Néanmoins, ce volet met plus l’accent sur la partie humaine des catastrophes.