

Ma note

Visionnage
Sorti le 18/02/2009
Vu le 04/04/2025
Synopsis
Randy dit “Le Bélier” est un catcheur professionnel à la gloire passée. Lorsque son corps commence à le lâcher, il va alors se confronter à la réalité de la vie qu’il a laissé de côté…
- Modifié le 14/04/2025
À l’occasion de la rétrospective sur Darren Aronofsky, je découvre The Wrestler en présence de son réalisateur !
De retour à la Cinémathèque Française, pour changer du tout au tout après The Fountain. En effet, la réalisation fait un virage à 180°, puisque sans doute la plus terre à terre du cinéaste.
Ils l’ont l’avait d’ailleurs confié lors de sa présentation juste avant le film, il vient du documentaire. C’est pourquoi il a repris les codes de cette expérience pour ce long-métrage.
C’est très contemplatif, on suit littéralement le protagoniste, dans ses hauts comme dans ses bas. Le rythme est lent mais on s’y fait, car on s’accroche aux différentes péripéties.
Ce qui captive le plus dans The Wrestler c’est la prestation magistrale de Mickey Rourke, surtout quand on sait qu’il est difficile à diriger. Il s’agit sans doute du premier film où je le vois jouer à fond dans une œuvre d’auteur. Car il me semble ne l’avoir vu que dans des films d’actions (Iron Man 2 ou Expendables). D’autant qu’il s’agit, encore une fois comme nous l’a indiqué Darren Aronofsky, du projet qui a annoncé son retour, après de longues années d’absence. Il y performe une sorte de rôle autobiographique, à l’instar de Demi Moore dans The Substance ou de Michael Keaton dans Birdman. C’est dans ce genre de films que cela marche le mieux d’ailleurs.
Aussi, je ne m’attendais pas à y retrouver Marisa Tomei, qui n’a clairement pas changé physiquement depuis. Elle aussi, c’est top de la voir dans un film d’auteur, où elle peut s’exprimer pleinement.
Ensuite, l’aspect catch est sympa, car je connais un peu. En effet, j’ai suivi la WWE pendant 1 an, puis j’ai dernièrement vu leur passage en France (j’avais d’ailleurs mis mon T-Shirt Cody Rhodes et mon collier Backlash pour l’occasion !) Ici, on se plonge plutôt dans les matchs underground, où ce sont des organisateurs locaux, pour faire revenir les anciens. C’est une ambiance finalement assez similaire au niveau du public.
Enfin, comme je le mentionnais plus haut, la mise en scène de The Wrestler est plus réaliste. Ainsi, on n’a beaucoup moins d’envolée mais elle n’en reste pas moins solide.