The Wandering Earth 2

Comme pour Carnifex, je vais parler de The Wondering Earth 2 juste après vous avoir donné mon avis sur le court-métrage qui l’a précédé. En l’occurrence ici, Tigre Místico, qui a gagné le grand prix Canal+.

En effet, à la soirée de clôture du festival, nous avons eu la chance de visionner le gagnant de la catégorie court-métrage. Et pour le coup, il est suffisamment intrigant pour maintenir en haleine.

D’une durée de 15 minutes, la réalisation de Marc Martínez Jordán nous présente un homme entièrement recouvert de bandages. Il a juste une particularité : il peut se téléporter. Mais le fait-il consciemment ?

J’avoue ne pas avoir eu le temps de jeter un œil à la compétition courts. Néanmoins, j’étais content de visionner celui-ci. Car l’atmosphère qu’il dégage me plaît. L’intrigue est prenante car on se demande où est-ce qu’on va. Le principe reste simple, mais l’exécution est plutôt efficace. Donc bravo à lui !

Pour en revenir donc au sujet de l’article, voici mon avis sur The Wandering Earth 2.

Tout d’abord, je n’ai pas encore vu le premier volet de cette super-production chinoise. Mais ce n’était pas plus mal, puisque cette suite n’en est pas une : il s’agit d’une préquelle.

De plus, comme je n’avais aucune idée des enjeux du premier opus, j’ai pu apprécier pleinement les enjeux de celui-ci. Et franchement, quelle belle idée de le voir sur grand écran.

C’est tout simplement épique. Les plans spatiaux et de technologie sont incroyables, car bien cadrer pour nous présenter les rapports d’échelle. Les VFX m’ont beaucoup impressionnés, notamment dans leur surprenante qualité. Un film de SF avec des méga-structures, déjà ils me prennent par les sentiments. Mais en plus, ils représentent vraiment bien l’immensité des machines.

De plus, l’intensité du film catastrophe dans la seconde partie est bien plus réussie que certaines productions américaines. Comme par exemple le Moonfall de Roland Emerich.

D’autant qu’on est d’abord sur de la SF d’action, puis un léger écart vers le film de guerre.

Au début, on se retrouve avec énormément de personnages. D’ailleurs, l’aspect international peut dérouter aux premiers abords. D’autant que la synchronisation des lèvres est souvent hasardeuse. Heureusement, chacun finit par avoir son arc narratif et la multi-langue aide à s’immerger. Là où les productions américaines mettent peu de nations différentes en général. Ici, même la figuration fait le tour du monde.

Le seul bémol de The Wondering Earth 2 concerne l’humour. On sent qu’ils ne sont pas à l’aise avec et semble caler des blagues aléatoirement pour faire genre. Mais ça ne fonctionne pas, car le reste est beaucoup trop sérieux. De plus, il faut clairement oublier ses cours d’astrophysique, car rien ne va scientifiquement parlant.