Carnifex
- Modifié le 27/09/2023
Canal+, partenaire de l’Étrange Festival, nous a présenté en avant-première Carnifex, qui va débarquer sur leur plateforme. On a aussi eu le droit de visionner le court-métrage Les Nombreux Cris de Gary !
Synopsis de Carnifex
Après les incendies qui ont détruit une bonne partie des forêts australiennes, Grace et Ben vont passer un weekend à faire leur ronde. Et pour l’occasion, les deux scientifiques animaliers invitent une apprentie documentariste, Bailey, pour faire un reportage. Sauf que les lieux semblent abriter un terrifiant super-prédateur inconnu…
Carnifex (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Carnifex
Carnifex a de chouettes qualités d’immersion. Car on est clairement aux côtés de l’équipe scientifique pendant une bonne partie. De même, l’aspect réaliste aide beaucoup au dépaysement. Après, c’est juste dommage qu’il ne rajouter rien de plus du côté film de monstre. À savoir qu’on se contente de poser les étapes habituelles, mais étalée sur plus des deux tiers du long-métrage. Ce qui peut frustrer et ennuyer, si on s’attendait à une boucherie amusante.
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Mon avis détaillé sur Carnifex
Tout d’abord, je fais une parenthèse sur le court-métrage que j’ai vu avant Carnifex, lors de L’Étrange Festival.
Les Nombreux Cris de Gary (Gary Screams For You) de Cody McGlashan & Nolan Sordyl raconte le quotidien insolite de Gary. Cet agent de sécurité est obnubilé par une vidéo sur internet, qui met en scène un singe. Il la regarde tellement, qu’il finit par adopter lui-même un comportement de singe.
Le court-métrage est amusant. La situation de départ est originale et permet d’ailleurs d’évoquer l’addiction aux contenus sur le net.
Cependant, je n’ai pas réussi à trouver une signification explicite. Ainsi, c’est marrant pour le côté décalé, mais ça ne m’a pas transcendé quand au sens. Bref, passons à présent à Carnifex, qui reste dans le thème animalier.
Ce qui fonctionne le plus avec lui, c’est l’aspect réaliste. En effet, ne vous attendez pas non plus à la boucherie non-stop.
Ici, on nous propose quasiment un documentaire sur la biodiversité australienne. Avec une chouette immersion, car on s’attarde sur les détails du voyage, un brin écolo. Et ce, pendant une bonne partie du film. On a vraiment l’impression d’y être. La projection sur grand écran était pertinente (car il faut savoir que Carnifex débarque sur la plateforme My Canal)
D’ailleurs, je trouve ça cool que le film ne soit pas tombé dans le found-footage, alors que le principe pouvait s’y prêter. De plus, je souligne un bon travail de sound design, tout comme la créature, assez propre. Ils ont joué sur le fait qu’on ne la voit pas tant que ça, pour rendre encore plus réaliste la traque.
Concernant l’intrigue et son rythme, le découpage narratif de Carnifex développe toutes les étapes du film de monstre classique. Le souci, c’est que cette réalisation semble les étirer quasiment sur les deux tiers du métrage. Donc c’est sans doute trop long pour ce que ça raconte. Dans le sens que ça ne rajoute pas plus de trucs qu’un survival classique. Donc si on est venu voir du gore à outrance, vous serez déçu et vous risquez de vous ennuyer.
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Informations sur le film :
