The Walk : Rêver Plus Haut

Après avoir fêté les 30 ans de la saga Retour vers le Futur, je reste avec Robert Zemeckis et son tout dernier film, The Walk.

Ce qui frappe au premier abord de The Walk, c’est le changement de langue, entre l’anglais et le français. Encore une fois, la VO a toute son utilité et son charme. Certes Joseph Gordon-Lewis réussit très bien à caler un accent frenchie dans son anglais. Mais son français contient encore des restes d’accent anglais !

Ensuite, la réalisation de Robert Zemeckis a de très belles transitions d’ellipses temporelles et de situations à double signification. Le ton plutôt léger nous fait sourire souvent. Le début appuie sans doute sur le côté « rêve », un peu trop martelé. En revanche, la suite se passe très bien, avec un grand moment très braquage de banque.

D’ailleurs, si vous n’avez pas le vertige, allez voir The Walk en 3D ! En effet, la mise en scène a pensé et composé pas mal de plans pour le relief. Avec notamment l’impression de hauteur et de grandeur, très saisissante.

Quant au casting sympathique, il pioche dans la nouveauté francophone (Charlotte Le Bon) et anglophone.

Enfin, The Walk propose certes une ode aux rêves, ceux où il est question d’accomplir l’impossible. Mais il rend également un magnifique hommage aux tours newyorkaises, disparues depuis déjà 14 ans… Les beaux effets spéciaux nous permettent de les revoir neuves. De plus, ils intensifient les moments où Phillipe est sur le fil. Ainsi, on est aussi aussi tendu que le câble !