

The Son
Mon avis rapide
The Son parle d’un sujet majeur, à savoir la dépression. Il en parle frontalement, notamment grâce à des interprétations extraordinaire de l’ensemble des acteurs et actrices principaux. On a ainsi surtout l’impact de cette maladie sur les proches, plus que sur le protagoniste. Comme notamment l’arc narratif du père, par Hugh Jackman, qui se questionne tout du long. Certes, je n’étais pas happé tout du long comme le précédent film de Florian Zeller. Néanmoins, les moments d’émotions fonctionnent et compensent largement les quelques longueurs.
Ma note

Visionnage
Sorti le 01/03/2023
Vu le 20/03/2023
Titre : The Son
Réalisation : Florian Zeller
Scénario : Christopher Hampton, Florian Zeller
Nationalité : Britannique, Français
Synopsis
Peter et Kate sont divorcés. Peter a refait sa vie avec Beth, avec qui il vient d’avoir Théo. Cependant, son premier fils, Nicholas, ne supporte plus de vivre chez sa mère. Il demande à son père de l’héberger. Peter accepte et va découvrir que son fils ne va clairement pas bien…
- Modifié le 30/01/2025
Je continue de profiter du Printemps du Cinéma pour enfin voir The Son !
Après m’avoir transcendé sur The Father, voilà que Florian Zeller adapte une autre de ses pièces, The Son. J’avoue, j’avais mis la barre haute inconsciemment, d’autant que le casting fait plaisir.
À commencer par Hugh Jackman, que je vois au final assez rarement dans un rôle aussi réel. Il devient malgré lui le personnage principal, car sa connexion avec Nicholas est cruciale.
Ensuite, on a Laura Dern qui revient nous rappeler qu’elle sait porter de l’émotion forte. Elle n’est pas aussi présent que le père, mais son rôle de mère reste un atout dans l’équilibre émotionnel.
Je regrette tellement d’avoir raté l’avant-première à l’UGC Normandie, où les deux étaient présents…
En tout cas, Zen McGrath n’est pas en reste car on suit tout de même la détresse de son protagoniste. Il la retransmet à la perfection, on souffre clairement avec lui et notre empathie s’aligne à celle de ses parents.
Sans oublier Vanessa Kirby, qui change des récents film d’action où j’ai pu la voir (Hobbs and Shaw, MI5). Ou encore Anthony Hopkins qui resplendit dans une prestation aussi courte que puissante.
Quant au reste, j’ai globalement apprécié The Son pour sa narration assez fluide. Bien qu’elle possède quelques moments un peu plus creux que d’autres, elle propose des moments d’émotion intense. En fait, la majorité reste assez basique, mais quand ça pousse les curseurs, ça les pousse vraiment. Ça me happe et comme tout reste bien amené, je me fait facilement embarquer.
D’ailleurs, c’était assez spécial d’aller voir un film sur la dépression le jour de l’anniversaire du chanteur de Linkin Park, Chester Bennington…
En effet, le sujet principal est le mal-être intérieur, qui est difficile à exprimer. Dommage que j’ai majoritairement découvert tous les angles du thème via l’interview de Hugh Jackman chez Hugo Décrypte. Malgré cela, j’ai apprécié la façon dont le film en parle, car cela reste un sujet majeur dans notre société. Surtout post-covid.
La dernière partie en est très bouleversante.