The Pod Generation

The Pod Generation est un super film qui parle de plein de sujets intéressants. Car, il s’agit là de vraie SF, dans le sens qu’elle n’est pas là pour faire joli. On peut d’ailleurs y retrouver des airs de Her.

En effet, on s’interroge réellement sur des sujets profonds. Tout d’abord, la grossesse évidemment, comment les humains la vivent, mais pas que. Le film aborde aussi la place des parents durant ce processus, celle des femmes enceintes dans la société. Plus que ça, on questionne notre place face à la nature, notre confrontation à l’artificiel : jusqu’où peut-on aller ?

Le long métrage de Sophie Barthes se vend comme une comédie mais en vrai, c’est plus subtil que ça. Effectivement on retrouve de la légèreté, qui, avec la musique apaisante, donne un aspect doux. Néanmoins, on réfléchit plus qu’on veut nous le faire croire.

Bien sûr, tout n’est pas nécessairement captivant pour autant, car j’ai ressenti quelques longueurs dans le film. Dans le sens que je sens le temps passer par moment. Alors qu’au contraire, parfois, on passe d’un arc narratif à un autre sans transition. Ça brutalise un peu le rythme.

En tout cas, le casting est impeccable. C’est d’ailleurs amusant de rassembler deux acteurs qu’on peut retrouver chez Marvel. D’autant, qu’on peut retrouver une scène mid-credit, aussi surprenant que cela paraisse. Chiwetel Ejiofor qu’on peut voir dans Doctor Strange et Emilia Clarke dans Secret Invasion. Le duo recrée parfaitement la parentalité, ses enjeux, ses soucis, ses joies et vus par deux angles différents. Ils rendent The Pod Generation indispensable à voir pour tous les futurs parents.

Aussi, c’est marrant qu’après Acide, il soit le second film que je vois cette année qui montre de l’ASMR. Et enfin, il faut souligner qu’il s’agit d’une production européenne !