Super-Héros Malgré Lui

Je pensais aller à l’avant-première de Super-Héros Malgré Lui à l’UGC de Rosny 2, mais elle tombait pendant que je n’étais pas là. Donc ce n’est pas plus mal que j’assiste à celle de Paris. En plus, les organisateurs nous ont offert un super bonnet double face ! L’occasion de se transformer en justicier anonyme quand on veut (ou en méchant, selon l’interprétation du masque)

Un paquet de monde était présent. Tout d’abord, Badman en personne ! Déguisé en justicier français, un certain Louis a assuré l’épique introduction de cérémonie. Il s’est même prêté aux photocall après la séance, mais seulement qu’avec les invités.

Comme je disais plus haut, beaucoup de membres de l’équipe a pu faire le déplacement. Les producteurs TF1 ainsi que StudioCanal, les scénaristes, de nombreux seconds rôles, comme Chantal Ladesou, Régis Laspalès et Vincent Desagnat, et bien sûr la Bande À Fifi. À savoir Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Julien Arutti et Tarek Boudali. J’ai bien aimé le petit passage méta dans le film, qui raconte la présentation publique du fictif Badman. Je crois que c’était la première fois que j’assistais à une avant-première dans l’avant-première ! Je n’ai d’ailleurs quasiment raté aucune des leurs, c’est comme une sorte de tradition. D’autant que j’avais été agréablement surpris par Nicky Larson. Donc j’espérais que le niveau serait maintenu. Ce n’est pas vraiment le cas, sans être catastrophique.

L’humour très présent de Super-Héros Malgré Lui reste totalement dans le style de la maison. On ne peut pas tout aimer, cependant j’ai rigolé et je souligne la variété. Vous trouverez à la fois du graveleux, du timing, de l’absurde, du malaise et bien sûr du fan-service. Pour ce dernier, ils se sont lâchés sur le monde des héros. Beaucoup de références à Marvel Studios, car ils sont devenus la référence du genre au cinéma. Parfois des approches subtiles parfois des marquées. Elles restent en tout cas toujours plaisantes pour les fans de super.

Je tiens à faire remarquer l’écriture travaillée. Malgré une histoire simple en apparence, ils ont réussi à raccorder une multitude de petites situations. Autrement dit, là où des gags paraissent anodins, on retombe en fait bien sur nos pattes plus tard.

Pour la réalisation, on reste finalement très axé comédie. Les cassages de codes fonctionnent, bien qu’ils soient légion chez la Bande à Fifi. La partie action intervient surtout dans le faux film du film. Elle est maîtrisée et fait plaisir, mais il s’agit avant tout de référence, d’hommage. Cela se justifie par la dualité entre le monde du cinéma et la réalité de Cédric.