

Ma note

Visionnage
Sorti le 25/10/2023
Vu le 27/10/2023
Synopsis
Mademoiselle Pove et son cadreur Gus, habituellement attribués au foot, se voient reprendre la fin de la campagne d’un candidat à la présidentielle. Cependant, la journaliste sent qu’il se trame quelque chose…
- Modifié le 30/01/2025
Et voici Second Tour, une nouvelle aventure d’Albert Dupontel !
Décidément, les comédies françaises tape sur la politique en ce moment. Après Bernadette, c’est Second Tour d’en parler avec humour.
Pour ma part, j’ai découvert Dupontel avec Au Revoir Là-Haut puis Adieu les Cons. Et je maintiens que ce réalisateur a sa patte. Car ici aussi, on retrouve sa personnalité à travers de l’originalité d’écriture, de réalisation et de dialogues.
Au niveau de l’histoire, on ne sait pas où le film va, mais cette fois, dans le bon sens du terme. C’est à dire que les rebondissements ne sont pas prévisibles, tout en étant intéressants et pertinents. On découvre beaucoup de surprises. au fur et à mesures que l’intrigue avance. D’ailleurs, elle aborde en partie la politique, mais aussi de nombreux autres sujets. C’est là où on ne se doute pas de quoi on va nous servir, avec un aspect multigenre.
Ensuite, niveau cadrage dont certains mouvements de caméra de Second Tour offrent une générosité narrative. J’aime quand on raconte avec l’image, c’est très Spielberg. De plus, la photographie tranche beaucoup, tout comme certains plans, qui font très artificiels. Mais dans le cadre d’un Dupontel, je trouve que ça a son charme. Bien que les images soient une force, on ne lésine pas non sur les dialogues et les gags subtiles.
Notamment grâce au casting impeccable. À commencer par Cécile de France en Élise Lucet, la journaliste dévouée. Ce n’est pas la relou de service, car on sait pourquoi elle cherche les infos. Son personnage veut la vérité, ce qui est le fondement du journalisme.
Elle s’accompagne de l’irrésistible Nicolas Marié. Je l’ai trouvé dans ce film plus présent que dans Adieu Les Cons. Dans le sens qu’effectivement, c’est le side kick mais il apporte un regard complémentaire à l’héroïne. Notamment, avec les références aux foot qui sont très amusantes.
Aussi, très content de retrouver quelques caméos, tels que Bertrand Usclat (Menteur, Jumeaux Mais Pas Trop) et David Marsais (pas sous son meilleur personnage d’ailleurs !)