Pixels

Quand j’ai appris que le court-métrage de Patrick Jean de 2010, allait être « hollywoodisé », j’ai vu Sony voulant se faire de l’argent. Et puis, il se trouve que je sortais de l’exposition de Harry Potter (Cité du Cinéma Paris), or le premier volet de la saga a été réalisé par Chris Colombus, également aux commandes de Pixels, donc il méritait sa chance !

Sam et Will sont deux amis d’enfance geeks. Ils découvrent les jeux vidéos d’arcades et Sam semble être très bon à ça. Le temps passe et une fois adulte, sa passion commence à passer à la trappe, jusqu’au jour où la planète est attaquée par des aliens, semblant copier les jeux rétros…

Personnellement, j’y suis allé vraiment en me disant que ça allait être un concentrer de clin d’œils nerds, avec des gags lourds, le tout sans réelle conviction. Mais il se trouve, en tout cas pour ma part, que c’est un peu pus que ça. Déjà, l’introduction du film nous plonge dans les années 80, tant par la musique, que par l’environnement et les paroles. Je ne les ai pas connues, mais j’avais l’impression d’y être.

Ensuite, l’effet 3D avait toute sa fonction lors de tous les petits (comme les grands) effets numériques et le motion design en pixel-art. Le générique de fin en 8 bits est bien sympa !

Enfin, l’histoire est plutôt bien amenée, les références sont bien justifiées (sauf par moment à la fin, où il s’agit d’un bouquet final, mais dont l’ambiance est très proche du court-métrage original), ainsi que leur ordre d’apparition. Les répliques drôles fusent, on rigole pas mal et on apprécie même les quelques caméos. Peter Dinklage fait plaisir à voir dans un autre rôle que Tyrion (Games Of Throne).