Le Petit Prince

Niveau histoire, on a non seulement l’adaptation de la célèbre histoire de Saint-Exupéry, mais également des histoires originales, entre la vie trop calibrée d’une petite fille et la vie aventureuse d’un ancien aviateur. Le conte permet de lier ces deux destins.

Graphiquement, on a également du lourd. Le métrage est majoritairement en 3D d’animation, avec pas mal de point similaire à Pixar, comme le rendu très réaliste de forme cartoon, mais la fable est en stop-motion, mélée à de l’animation 2D traditionnelle par moment, ce qui la rend encore plus poétique.

Cette poésie est soulignée par la musique de Hans Zimmer, plus bucolique (on est loin des sons intenses d’Inception), qui s’est associé avec la chanteuse Camille, ce qui donne un aspect très léger, enfantin.

Car en effet, le thème principal de ce film est l’enfance, à travers l’amitié. La direction artisitique est très bonne, car le monde froid et ordonné des adultes, fait bien face à la grâce de l’insouciance et de la rêverie. Ce n’est pas parce qu’on grandit qu’on doit oublier de s’amuser !