Pinocchio

Le remake live de Pinocchio est sorti pile le jour de mon anniversaire, qui correspondait au Disney+ Day !

Tout d’abord, j’adore l’introduction méta de ce Pinocchio de Disney. Car le thème musical de l’animation du logo vient du film de 1946. D’ailleurs, ils ont rajouté un peu de cassage de 4^e mur, via Jiminy Cricket (Joseph Gordon-Lewit) qui est plutôt amusant. Tout comme des références à la pop-culture actuelle.

Ensuite, c’est évidemment un plaisir de retrouver Robert Zemeckis, pour sa réalisation douce et poétique. Telle une attraction, la caméra n’hésite pas à faire de beaux mouvements, sans jamais perdre en lisibilité. La lumière de Don Burgess n’est clairement pas à jeter non plus.

J’ai bien aimé que cette version approfondisse l’aspect inventeur de génie de Geppetto. D’autant que Tom Hanks campe un personnage qui lui va à ravir ! La tendresse et la bienveillance du père endeuillé colle parfaitement à l’acteur, apprécié de tous.

De même, on passe plus de temps dans l’étrangeté et fascination de L’Île des plaisirs. Cela permet d’ajouter une touche de voyage en plus, dans ce monde assez méconnu. Avec d’ailleurs un Luke Evans en cocher assez flippant mais réussi.

Qui plus est, le rendu du pantin et des différentes créatures est très joli. Il va dans le détail et dans le réalisme. Cependant, comme c’est réaliste, je ne saisi pas trop comment la présence de ces personnages fantastiques se justifie dans ce monde.

En fait, j’ai remarqué bon nombre de problèmes d’écriture. À commencer par Jiminy Cricket, qui ne sert pas à grand-chose. Puisque le scénario fait toujours en sorte de le mettre à l’écart entre deux apparitions-clés. Surtout que l’histoire aurait pu finalement avancer autrement, sans lui.

Aussi, les connaissances de Pinocchio semblent aléatoires : on n’arrive pas vraiment à déterminer ce qu’il sait et ce qu’il doit apprendre. Donc ses questions et ses comportements n’ont pas de logique à plusieurs moments.

Enfin, la première chose qui m’a frappé, c’est la longueur du film par rapport à l’original. J’ai tout de suite compris qu’on allait rallonger ou rajouter des passages seulement histoire de. Et effectivement, peu d’élément, comme les personnages en plus, apportent vraiment quelque chose à l’histoire globale. Dans la quête du héros, je trouve même la fin remaniée un peu ratée, car incohérente avec le propos.