Miss Hokusai

J’aime beaucoup les films d’animation japonais, car ils ont cette ambiance très caractéristique de pays. Empli de traditions, de coutumes et de fraternité. Dans Miss Hokusai se mêlent l’amour du dessin, des scènes fantastiques, de par les différentes légendes qui y sont racontées et poésie.

Au début, j’ai cru qu’on allait que d’innombrables personnages allait envahir l’écran, car ils apparaissaient les uns après les autres. Mais finalement, cela s’arrête assez vite, et on arrive à les distinguer, comme si c’était une fresque.

Ensuite, j’ai bien aimé l’aspect de l’héroïne, car elle ne fait pas princesse, presque garçon manqué. Elle a un regard qui la rend blasée, tout en semblant déterminée. Elle sait ce qu’elle veut.

Néanmoins, le film a pas mal de longueurs, car il se découpe en plusieurs scènes. Elle sont plus ou moins longues, avec plus ou moins de rapport entre elles, sur des moments de vie pure. Parfois on ne sait pas trop où le réalisateur Keiichi Hara veut en venir, on peut décrocher. Mais il rattrape bien le coup par les moments mythologiques et surtout, pour les passages avec la petite sœur, O-Nao, qui sont d’une sincérité et d’une magnificence émouvantes.

En tout cas, l’animation aussi est pas mal, avec certaines scènes qui ont dû nécessiter le travail d’animateurs de qualité. De plus, les intégrations 2D/3D très bien faites apportent un tout très harmonieux.

Par la suite, la musique dans Miss Hokusai m’ bien plu. Tantôt on retrouve des airs d’instruments traditionnels, tantôt du moderne, à tendance rock, même.

Enfin, pour ce qui est de l’historique, je ne connais malheureusement pas suffisamment l’œuvre et le parcours de Maître Hokusai. Donc sans doute il doit y avoir des allusions à des peintres de son époque ou d’œuvres qu’il aurait faites. Je présente mes sincères excuses auprès des personnes qui l’admirent, pour cette honteuse ignorance ! Je vais de ce pas me documenter (je n’ai hélas pas pu assister à l’exposition qui lui était consacré au Grand Palais !)