Les Mitchell Contre Les Machines
- Modifié le 23/06/2023
Avec Les Mitchell Contre Les Machines, si vous avez du mal à saisir le sens du mot “famille”, Sony est là pour vous le rappeler.
Synopsis de Les Mitchell Contre Les Machines
Katie Mitchell, une jeune passionnée de cinéma, a été accepté dans l’université de ses rêves. Au lieu d’y aller en avion, son père Rick tient à l’emmener en voiture. Pas tout seul : avec toute la famille ! À savoir la mère Linda, son petit frère Aaron et leur carlin Monchi. Mais ce road trip va mal tourner à cause d’une invasion planétaire de robots, qui veulent neutraliser l’Humanité…
Les Mitchell Contre Les Machines (Bande-Annonce)
Mon avis rapide sur Les Mitchell Contre Les Machines
Je n’en attendais pas moins de Sony concernant la partie visuelle. Après avoir expérimenté sur Spider-man : New Generation, le studio continue sa belle lancée d’animation hybride et décomplexée. Par contre, je ne vous cache que la narration très répétitive m’a déçu, malgré des personnages hauts en couleurs. L’histoire m’a ennuyé, car je savais à l’avance vers où tous les arcs se dirigeaient. Globalement, la forme est aussi originale que le fond est vu et revu.
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Mon avis détaillé sur Les Mitchell Contre Les Machines
Tout comme Bob L’Éponge : Une Éponge en Eau Trouble, ce bon vieux Netflix sauve l’annulation de la sortie en salle du film Les Mitchell Contre Les Machines. J’avais eu la chance d’ailleurs d’assister à son annonce lors de la conférence Sony Animation, à Annecy en 2019. J’ai été ravi aussi qu’ils restent finalement proche du titre original, au lieu de Connected à un moment.
Ils ne présentaient pas ça comme un film anti-technologie et ils s’y sont étonnamment tenus. L’usage de la technologie reste assez secondaire au final. On aurait pu effectivement s’attendre à une moralisation du temps d’écran etc… Ils n’ont cependant pas lésiné sur les références à la culture internet. Elles s’intègrent bien et traitent de tout, que ça soit des filtres, des memes, des sites connus, etc… D’ailleurs, ils couvrent beaucoup de détails pertinents sur la tech, dont un seul sur la fin apparaît incohérent.
Ici on parle clairement de la famille, peut-être un peu trop ? Tous les arcs narratifs semblent évidents et forcent parfois, devant mielleux pour pas grand-chose. Le ping-pong entre des gags du début puis à la fin fonctionne bien dans l’ensemble. Certains s’amènent bien, d’autres moins.
Au final, l’histoire m’a paru assez classique. Ils essayent de transmettre des messages qu’on connait plus ou moins déjà, même s’ils sont importants. Quelques obstacles paraissent artificiels, on sent que c’est juste pour que l’histoire n’avance trop vite.
Néanmoins, les personnages demeurent attachants et avec de bonnes personnalités distinctes. Notamment l’héroïne, que je trouve très moderne. L’ambiance permet également de bonnes scènes funs, avec de belles images très expressives dans les compositions colorimétriques.
En tout cas, la plus grand force du film réside dans sa Direction Artistique originale. Il s’agit d’un effet peinture, qui ajoute des éléments 2D. L’intégration et l’animation des objets par rapport au décor m’ont bluffé. Dans le sens où, sur n’importe quel arrêt sur image on peut croire qu’il s’agit d’une illustration 2D. Seuls le mouvement et l’éclairage redonnent un aspect 3D.
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