Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2

Le premier volet ne m’avait pas aussi plu que la majorité des spectateurs. Je l’ai revu récemment, pour y débusquer les défauts qui m’avaient gêné lors du premier visionnage en salle. Je suis finalement un peu plus rentré dans l’univers et ai mieux saisi les enjeux, ce qui m’a permis d’apprécier un peu plus le film de 2014. Cela dit, à en faire criser plus d’un.e, la partie musicale retro ne m’atteint toujours pas (et cela vaut pour le 2 aussi…)

Bref, ainsi, j’étais beaucoup plus dedans pour les nouvelles aventures et j’ai même pu capter des améliorations. Et même si la bande-annonce ne m’avait pas plus hypé que ça, Les Gardiens de la Galaxie Vol 2, c’est du grand spectacle !

À commencer par la scène d’exposition, qu’on utilise souvent comme le reflet global du film. Ici, la première apparition des protagonistes se fait dans un superbe plan-séquence. Certes à 90% en images de synthèse, mais permet d’attribuer à cette séquence son rôle le plus noble : elle y condense tout l’esprit de la licence.

Ensuite, dans ce volume 2, les personnages sont beaucoup plus profonds. La narration étoffe plus leurs relations pour nous faire comprendre ce qui les relie. De même, leur personnalité plus développées implique que leur choix et les scènes dramatiques marchent très bien. D’ailleurs, on peut également y trouver des messages, des émotions, applicables au quotidien. En tout cas, l’histoire plutôt complexe présente des mini-retournements de situation et d’éléments amenés de façon régulière. Ce qui indique un scénario propre.

Au niveau du visuel, les effets spéciaux sont aussi époustouflants que les designs de décors et de technologie. Leur découverte s’appuie par d’habiles mouvements de caméra. Notamment avec le personnage joué par Kurt Russel. En effet, sa forme réelle à la fin du film se révèle être graphiquement très intéressant. Si bien qu’il aurait pu avoir cette allure tout du long. Néanmoins, j’ai toujours ma préférence pour Rocket Racoon, que je trouve de plus en plus réaliste.

Concernant les autres personnages dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, je commence avec le bébé Groot. On a clairement de l’empathie pour lui, sans qu’il ait besoin d’en faire trop. Contrairement à ce qu’aurait pu suggérer le marketing autour. Ensuite, je regrette que le personnage de Drax ne soit réduit qu’un peu plus en clown, en running gag. Sa personnalité faisait justement la force du premier volet. Ils ont délaissé pour faire ressortir celles des autres dans cette suite. Comme pour Nébula, qui reste en retrait et très caricaturale. Une scène mettant en avant le lien avec sa sœur Gamora fonctionne malgré tout, mais sans faire oublier le reste.

Ce qui ne rend pas le moment totalement parfait également, c’est l’aspect comédie Marvel. Il demeure agaçant ou de trop par moment. Cela a beau être la marque de fabrique, plusieurs plans sont presque gâchés par le rappel de légèreté des dialogues ou situations (bien que ça fasse mouche pour d’autres scènes)

Bon au moins, on nous a offert un poster à la sortie de la séance 4DX. Ce format est sans conteste très utile pour ce genre de divertissement. D’ailleurs, c’est le premier film que je regarde avec cette nouvelle technologie. Fraîchement arrivée en France, au Pathé La Villette, vous pouvez retrouver mon expérience dans un article dédié ici.