Le Visiteur du Futur

Pour commencer, il faut savoir qu’une tournée nationale d’avant-première a précédé les séances au Grand Rex (une dans la grande salle et une dans la petite). À la base, je ne pensais même pas pouvoir venir, car j’ai vu trop tard la liste des dates. J’allais me contenter de voir Le Visiteur du Futur à l’UGC de Rosny 2, mais finalement, un ami avait des places en rab pour le Grand Rex ! Donc encore un grand merci à lui !

Sur place, j’ai aperçu des spectateurs venus déguisés pour l’occasion, bien que la plupart s’étaient assis à l’orchestre. Donc comme j’étais à la mezzanine, je n’en ai pas vu beaucoup. D’ailleurs, sachez qu’au dernier rang de la mezzanine, on ne voit pas une partie de l’écran de scène, à cause du balcon du dessus, dommage.

En ce jour de consécration ultime, une très grande partie du casting a pu venir présenter le film. On pouvait ainsi retrouver le réalisateur et scénariste François Descraques, ainsi que son frère Raphaël (Raph) et son meilleur ami Florent Dorin (Le Visiteur). C’est vraiment avec ce trio que tout a commencé. D’autres comédiens issus de la série sont venus, comme Slimane-Baptiste Berhoun (Dr. Henry Castafolte) et Mathieu Poggi (Mattéo)

Aussi, Le Visiteur du Futur sur grand écran donne l’occasion de ramener de nouveaux personnages dans l’intrigue., c’est pourquoi on pouvait aussi retrouver les têtes d’affiche Arnaud Ducret (Gilbert) et Enya Baroux (Alice). Mais également Vincent Tirel (Victor), Assa Sylla (Belette) et d’autres guests comme David Marsais, Davy Mourier, Le Monde à l’Envers, Alexis Ramirez ou encore Bruno « Navo » Muschio, entre autres.

C’est donc une grande partie de l’équipe qui a pu parler du film. Il marque un moment important de cette saga, qui entame une nouvelle aventure. Et surtout ils pouvaient recevoir la joie immense des fans présents dans la salle. L’ambiance montrait clairement la force de la fan-base passionnée.

Personnellement, je n’avais vu que les 3 premiers épisodes, quand ils sont sortis en 2009, sur Dailymotion. Ce n’est que lors du premier confinement que j’ai rattrapé les 4 saisons (je n’ai pas lu les autres médias, comme les romans, BD ou encore manfras). J’ai même eu la chance de voir le teaser du long-métrage en exclusivité lors du Frames Festival de 2021, à Avignon. C’est donc avec une bonne hype et quelques éléments d’intrigue principale que je suis allé enfin voir cette nouvelle aventure.

Pour information, Le Visiteur du Futur est une histoire inédite, accessible à tous. On peut normalement ne rien savoir et apprécier le film. Pour ma part, je n’ai pas trop ressenti ça. En fait, j’ai l’impression que beaucoup d’éléments semblent acquis, car ils ne sont pas trop développés. Faut dire aussi, que la horde de fan à la séance réagissait beaucoup. C’était dur de ne pas avoir l’impression de rater des références ! Je pense qu’il faudrait que je le revoie au calme.

Néanmoins, hormis ça, je trouve que l’humour reste fidèle à celui de la série, tout en étant moderne. En plus, il ne désamorce pas à outrance et sert vraiment de ponctuation à certaines situations.

Les nombreux personnages arrivent à avoir des temps d’écran pertinents. D’ailleurs, on suit plus ou moins deux sous-intrigues, fortement liées.

Ensuite, je suis assez tiraillé sur l’aspect film. Le Visiteur du Futur fait plutôt penser à un long épisode deluxe. Cependant, s’il était sorti directement sur la chaîne Youtube (comme Les Dissociés par exemple, même si j’ai eu la chance de le voir en salle), je me serai dit qu’il aurait pu sortir au cinéma… C’est sans doute à cause du nombre de décors pas assez varié pour ce genre d’aventure-SF. De même, il manque des figurants par moment pour représenter des structures imposantes.

En tout cas, au niveau de la réalisation, François Descraques reste une référence et s’ouvre des portes dans le cinéma français. Il soigne particulièrement ses images pour donner vie à ses histoires originales.

D’ailleurs, ces tensions relationnelles, saupoudrée de critique économique, arrivent à bien nous captiver jusqu’à la fin. Celle-ci propose pour le coup un climax touchant, puisque très bien amené.

Enfin, je tiens à souligner que j’ai passé un bon moment devant le film. On suit cette course contre la montre sans jamais s’ennuyer, avec des effets spéciaux très propres et crédibles. Notamment vers la fin, où un effet d’image m’a totalement bluffé.