Le Parrain
- Modifié le 30/08/2022
À l’occasion des 50 ans de la sortie du film Le Parrain, la Paramount a fait restaurer la trilogie en 4K. Ils proposaient notamment une version Dolby Cinéma (que je n’ai pas vu malheureusement) Sinon, certaines salles Pathé-Gaumont ont projeté le remaster, présenté par le journaliste et critique cinéma Philippe Rouyer. J’ai décidé qu’au dernier moment d’y aller, puisque c’est toujours bien de rattraper le cinéma culte.
Synopsis de Le Parrain
Chez les Corleone, des siciliens installés en Amérique, le Parrain est la figure paternelle pour la famille, comme pour les affaires. Mais lorsqu’on va tenter d’assassiner Don Vito, les collaborations vont peu à peu changer…
Mon avis rapide sur Le Parrain
Le Parrain m’a agréablement surpris. Les 3 heures de fresques ne m’ont pas paru excessivement longues. On suit une intrigue certes lente, mais suffisamment captivante pour suivre les personnages. De plus, sa maîtrise cinématographique justifie sa renommée ancestrale. Ce n’est effectivement pas pour rien qu’il soit un des piliers de l’Histoire du 7e art.
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Mon avis détaillé sur Le Parrain
Je ne suis pas spécialement attiré par les fresques humaines et Le Parrain en est une de pure souche. Pourtant, j’ai apprécié et quasiment pas vu le temps passer. En effet, l’intrigue alterne efficacement entre la vie de famille et les affaires mafieuses.
L’iconique Marlon Brando, bien qu’il soit devenu un meme, assure majestueusement son rôle de roi des affaires. J’ai d’ailleurs revu récemment Zootopie, donc maintenant on peut dire que j’ai la réf’, concernant la souris mafieuse. Je n’oublie évidemment pas Al Pacino, avec son charisme de fou (un air d’Oscar Isaac ou c’est moi ?). La narration représente avec pertinence le parcours de son personnage.
En fait, Le Parrain possède une réalisation ultra maîtrisée, avec des plans cadrés à la perfection. Techniquement, on pourrait croire à un Kubrick. Mais les aspects annexes comme les valeurs véhiculées ou l’ambiance, ne colleraient pas. J’admire la très belle lumière, qui se rapproche des Caravages en peinture (des tableaux aux ombres très prononcées) L’impeccable traitement des contrastes aurait donné un spectacle inégalable en Dolby Cinéma, ou même sur l’écran Onyx LED.
La violence arrive à rester étrangement assez sobre et intelligente. Ce n’est jamais gratos, on ne fait pas trop dans le spectacle macabre. De plus, j’apprécie beaucoup l’esprit non manichéen, car aucun personnage n’est réellement clean. Autrement dit, il n’y a pas de gentils ou de méchants, seulement des hommes d’affaires. De ce fait, la place des femmes dans le film est très patriarchale.
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